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Actualités - OPINION

Fléchettes Hackers fidèles

Un conte d’Umberto Strozzi : quelque part dans les Andes, une demoiselle de (très) petite vertu. Mais le père et le père, le géniteur et le curé du village, qui se partagent les recettes, exigent qu’elle reçoive toujours les hôtes en mantille, et en robe longue de velours couvrant les pieds. C’est un même souci pharisien de dignité dans l’apparence qui anime les augustes dirigeants du cru. Dont le duc. Qui se réveille soudain, après avoir participé lui-même à trente entretiens hors-jeu, pour veiller avec un soin jaloux au respect formel de cette Constitution si fréquemment violée sous son impavide égide. Par des parlementaires qui, aux trois quarts, sont de soi-disant députés, en réalité parachutés par les décideurs. Une majorité de hackers, de pirates, absolument fidèles. À la forfaiture, au parjure, à la loyauté réservée à l’étranger, glorieux principes qu’ils ont juré de défendre. En 95 d’abord, le 3 septembre dernier ensuite. Réédition d’exploit qui constitue un défi remarquable au premier diktat de prorogation (Hraoui) qui se proclamait « unique, pour une seule fois, à titre exceptionnel ». La réédition est là, bien visible. Et le soudain formalisme de Berry, qui traite d’hérésie les tractations ministérielles hors circuit constitutionnel, n’en paraît que plus risible. J. I.
Un conte d’Umberto Strozzi : quelque part dans les Andes, une demoiselle de (très) petite vertu. Mais le père et le père, le géniteur et le curé du village, qui se partagent les recettes, exigent qu’elle reçoive toujours les hôtes en mantille, et en robe longue de velours couvrant les pieds.
C’est un même souci pharisien de dignité dans l’apparence qui anime les...