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Edmond Naïm dénonce une « succession d’hérésies constitutionnelles »

L’ancien gouverneur de la BDL, le juriste Edmond Naïm, a qualifié d’hier tout ce qui se produit au Liban de « succession d’hérésies » constitutionnelles. Dans un entretien accordé à l’agence Akhbar el-yom, M. Naïm a estimé qu’on n’en était plus uniquement à la formation d’un gouvernement avant la démission d’un autre. Selon lui, l’élection présidentielle devait entraîner la démission du gouvernement. Cette élection n’ayant pas eu lieu, le mandat du cabinet s’est trouvé prorogé de facto, et ce dernier « peut désormais rester ad vitam aeternam ». « De toute façon, tout se déroule à l’avenant, comme le disait Sami el-Solh », a-t-il indiqué. « L’histoire du Liban n’a jamais connu une telle situation. Et pour cause, tous les présidents connaissaient bien les lois », a-t-il poursuivi. Et M. Naïm de souligner : « Nous vivons à une époque où la Constitution est devenue un jeu entre les mains des petits enfants. »
L’ancien gouverneur de la BDL, le juriste Edmond Naïm, a qualifié d’hier tout ce qui se produit au Liban de « succession d’hérésies » constitutionnelles.
Dans un entretien accordé à l’agence Akhbar el-yom, M. Naïm a estimé qu’on n’en était plus uniquement à la formation d’un gouvernement avant la démission d’un autre.
Selon lui, l’élection...