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Droits de l’homme Lettre ouverte à Jacques Chirac pour la libération des détenus libanais en Syrie

Le mouvement Solida (Soutien aux Libanais détenus arbitrairement) a adressé hier une lettre ouverte au président français, Jacques Chirac, l’exhortant à « intervenir sans délai pour sauver la vie des détenus libanais en Syrie tant qu’il en est encore temps ». La lettre a déclaré qu’« à l’heure où la France, conjointement avec les États-Unis, tente de trouver une solution aux problèmes politiques du Liban, le mouvement Solida est gravement préoccupé par le sort des Libanais détenus en Syrie, dont la situation ne nous paraît pas suffisamment évoquée pour garantir une solution humaine à ce drame ». « D’après les témoignages, on estime à au moins 200 personnes le nombre de “disparus” libanais qui seraient toujours détenus au secret dans les prisons syriennes. Ces détenus et leurs familles sont doublement victimes : victimes, tout d’abord, d’un crime commis par la Syrie, l’un des crimes les plus odieux qui soient, celui de faire disparaître des personnes ; victimes, ensuite, de la complicité inhumaine et impitoyable des autorités du Liban, qui n’hésitent pas à déclarer décédées des personnes qui sont ensuite retrouvées vivantes en détention en Syrie », a affirmé la lettre, qui a également exprimé des craintes de voir « les détenus et leurs familles sacrifiés une nouvelle fois par la communauté internationale ». Soulignant la dimension humaine de l’affaire, la lettre a estimé qu’« une intervention efficace pour la libération des détenus représenterait un signe fort » qui montrera que « la vie humaine a une valeur réelle et ne saurait être sacrifiée à d’autres intérêts ». Une lettre similaire avait été adressée il y a quelques semaines au secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan.

Le mouvement Solida (Soutien aux Libanais détenus arbitrairement) a adressé hier une lettre ouverte au président français, Jacques Chirac, l’exhortant à « intervenir sans délai pour sauver la vie des détenus libanais en Syrie tant qu’il en est encore temps ».
La lettre a déclaré qu’« à l’heure où la France, conjointement avec les États-Unis, tente de trouver...