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Actualités - CHRONOLOGIE

Services publics - Le PDG explique pourquoi l’office ne marche pas Cri d’alarme de Kamal Hayeck : L’avenir de l’EDL est menacé

Dans un mémoire accablant adressé au Conseil des ministres, et dans le sillage des pannes géantes qui ont affecté le pays voici une semaine, le PDG de l’Électricité du Liban, Kamal Hayeck, a adressé un mémorandum au ministre de l’Énergie et de l’Eau dans lequel il énumère les décisions prises par le Conseil des ministres concernant l’office restées lettre morte, ainsi que les recommandations du conseil d’administration que le gouvernement a décidé d’ignorer ou au sujet desquelles il temporise. Pour lui, il s’agit d’autant de facteurs qui empêchent l’assainissement des finances de l’office et la rationalisation de la distribution du courant. Une telle situation menace l’avenir du secteur, a affirmé M. Hayeck. Au nombre des décisions prises en Conseil des ministres et restées sans exécution, le PDG de l’office cite le non-paiement par les administrations publiques de leurs factures d’électricité et le refus du ministère des Finances d’en déduire directement les montants des crédits et avances consentis à ces administrations. Au total, fin 2003, les administrations publiques devaient plus de 392 milliards de livres à l’office. Un problème analogue et distinct se pose pour les arriérés des municipalités. Le PDG de l’office cite aussi la décision d’engager 200 nouveaux employés pour rajeunir le personnel de l’office, dont la moyenne d’âge est de 59 ans. La moitié du cadre de l’EDL est vacant, a averti le gestionnaire. Or, selon lui, dans le meilleur des cas, si l’on doit suivre la procédure normale, ces cadres indispensables ne pourront être incorporés à l’office que dans deux ans, alors que c’est aujourd’hui que l’on en a besoin. Autre source de pertes sèches pour l’EDL, les camps palestiniens. L’Unrwa refuse de régler les factures d’électricité des camps, et le ministre des Finances a refusé d’approuver la tarification spéciale adoptée par l’EDL pour ses factures, affirme le mémorandum. Le document cite aussi les décisions – restées lettre morte – de revoir les tarifs du courant vendu aux concessions pour qu’au moins ce courant soit vendu au prix coûtant, la décision de créer un conseil consultatif indispensable pour augmenter l’efficacité de l’EDL et assurer la continuité de ce service, la décision de faire preuve de fermeté à l’endroit de ceux qui se rendent coupables de branchements illégaux ou qui entravent l’installation de pylônes de haute tension dans certaines régions, etc.
Dans un mémoire accablant adressé au Conseil des ministres, et dans le sillage des pannes géantes qui ont affecté le pays voici une semaine, le PDG de l’Électricité du Liban, Kamal Hayeck, a adressé un mémorandum au ministre de l’Énergie et de l’Eau dans lequel il énumère les décisions prises par le Conseil des ministres concernant l’office restées lettre morte,...