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Actualités - CHRONOLOGIE

La baisse a atteint un « seuil historique » dans le monde Le taux de fécondité au Liban réduit à moins de 2 enfants par femme

Le Liban fait désormais partie des pays à basse fécondité, où celle-ci, représentant 1,98 enfant par femme, est inférieure à la moyenne de 2,1 enfants par femme, taux qui permet le strict remplacement des générations. Il en est de même pour d’autres pays en développement, comme le Brésil (2,01 enfants), la Thaïlande (1,91 enfant) et la Tunisie (1,90 enfant). Ces chiffres ont été révélés par l’Institut national français des études démographiques (INED), dans son bulletin d’octobre, Population et Société, et prouvent que la basse fécondité n’est plus l’apanage du seul monde développé. Et le rapport d’indiquer que « la majorité de l’humanité vit depuis fin 2003 dans des pays où la fécondité est inférieure à 2,1 enfants par femme, le niveau qui permet le strict remplacement des générations, ce qui constitue un seuil historique ». D’ailleurs, dans le monde, « la fécondité médiane est passée en 50 ans de 5,4 enfants par femme à 2,1 », indique l’INED. Cette particularité est également vraie pour la Chine (21 % de la population mondiale) et l’Inde (17 %). Il ne reste plus que quelques provinces de l’intérieur de la Chine, comme le Guizhou, le Yunnan et le Tibet, à avoir une fécondité dépassant encore le taux de remplacement (2,1 enfants par femme). En Inde, plusieurs États rassemblant au total 200 millions d’habitants ont également une fécondité inférieure à 2,1, comme le Kérala, le Tamil Nadu, le Andra Pradesh, précise de même l’INED. Autre particularité : la grande diversité des niveaux de fécondité dans le monde en développement. « Près de 20 % de l’humanité a encore une fécondité supérieure à quatre enfants ou plus en moyenne par femme », selon l’INED, qui distingue deux zones à forte fécondité : « La première va de l’Afghanistan jusqu’au nord de l’Inde en passant par le Pakistan, et la seconde couvre le gros de la péninsule arabique et de l’Afrique au sud du Sahara. » Issam Farès critique sévèrement l’Administration publique Le vice-président du Conseil, Issam Farès, a déclaré que « l’Administration publique libanaise n’était pas dans sa meilleure forme et que sa réputation laissait à désirer, alors que son niveau est bien en deçà des espérances ». « Il suffit de lire les rapports des organismes de contrôle qui ne donnent pas une image éclatante de l’Administration », a-t-il observé, insistant sur la nécessité d’une réforme administrative, de la séparation entre la politique et l’Administration, de la consolidation du pouvoir des organismes de contrôle, ainsi que de l’informatisation des différentes administrations. Par ailleurs, a-t-il indiqué, « le développement du pays est une action qui nécessite une action commune entre des responsables politiques instruits, intègres et courageux, des juges soucieux de justice et des fonctionnaires compétents et consciencieux ». Issam Farès a adressé ces propos au cours du dîner de gala du Conseil national des fonctionnaires à la retraite, placé sous son patronage, en présence des ministres Sebouh Hovnanian, Assaad Diab et Ali Abdallah, ainsi qu’un parterre de députés, d’anciens députés, d’ambassadeurs et de personnalités politiques. À son tour, le président du Conseil national des fonctionnaires à la retraite, Khattar Chebli, a annoncé que quatre organismes d’anciens fonctionnaires, regroupant les juges, les militaires, les ambassadeurs et les fonctionnaires administratifs, se sont mis d’accord sur l’instauration d’un comité de coordination, dans un premier temps, en attendant de mettre en place une fédération regroupant tous les corps ayant travaillé dans l’Administration publique. Il a par ailleurs annoncé la décision du Conseil de participer aux dépenses de santé des retraités et de leurs familles, dans une proportion de 50 %.
Le Liban fait désormais partie des pays à basse fécondité, où celle-ci, représentant 1,98 enfant par femme, est inférieure à la moyenne de 2,1 enfants par femme, taux qui permet le strict remplacement des générations. Il en est de même pour d’autres pays en développement, comme le Brésil (2,01 enfants), la Thaïlande (1,91 enfant) et la Tunisie (1,90 enfant).
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