« La présidentielle s’est plutôt bien passée », estime Mariam Abou Zahab, spécialiste de la région Kaboul s’engage sur la voie de la démocratie… à la manière afghane

Alors que la menace d’attaques de grande ampleur planait sur la présidentielle afghane, c’est sur le terrain politique que s’est déplacée la lutte. Criant à la fraude, quatorze candidats de l’opposition à Hamid Karzaï ont en effet demandé, samedi, que le vote soit annulé. Hier, l’heure était néanmoins à la modération. Pour Mariam Abou Zahab, les opposants cherchent clairement à faire pression sur le président sortant, afin de parvenir à un « compromis à l’afghane ». Alors que les résultats du scrutin ne seront pas connus avant deux à trois semaines, les tractations politiques s’annoncent rudes, Hamid Karzaï rejetant toute nouvelle discussion avec les opposants dans le cadre de la formation d’un nouveau cabinet s’il venait à remporter la présidentielle. Un scrutin qui, étant donné le contexte, s’est plutôt bien passé, selon Mariam Abou Zahab.