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ÉCOLOGIE - Campagne de nettoyage du littoral pour la Journée mondiale de la propreté des côtes et des zones de plongée Les « merveilles » de la mer au Liban : canettes de bière, bouteilles, pneus et déchets en tout genre (photo)

À l’occasion de la Journée mondiale pour la propreté des côtes et des zones de plongée sous-marine, 140 personnes, dont 90 plongeurs, ont nettoyé une petite tranche du littoral et de la mer, qui s’étend de la baie du Saint-Georges au Riviera, sur une profondeur de 10 mètres. La récolte a été fructueuse : des bouteilles, des canettes, des matières plastiques en tout genre, des sacs en nylon, des pneus... des déchets par milliers ont rempli un camion entier. L’opération, organisée par l’Institut national de plongée sous-marine et par les élèves de l’École américaine, n’est pas la première en son genre. En effet, pour la troisième fois cette année, la côte libanaise et les zones de plongée sous-marine sont l’objet de campagnes de nettoyage de la part de l’Institut national de plongée sous-marine. Quant à l’opération Grande bleue, huitième campagne nationale de nettoyage de la mer et du littoral libanais dans son ensemble, c’est le 3 octobre prochain qu’elle aura lieu. Cette opération verra la participation de l’armée libanaise, des ministères des Transports, de la Santé publique, de l’Intérieur, de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, ainsi que les municipalités, des ONG, des scouts, des clubs de plongée sous-marine, des hôtels et des institutions touristiques, aussi bien que des écoles et des universités. Il est à parier que les côtes et les fonds maritimes libanais dévoileront ce jour-là encore plus de « richesses », encore plus de variétés de déchets, jetés çà et là par des promeneurs inconscients, mais aussi par des institutions publiques ou privées peu scrupuleuses. Ces opérations de nettoyage de la mer et du littoral sont, certes, des initiatives louables, qui visent à sensibiliser la population libanaise au problème de la pollution des côtes libanaises. Mais n’est-il pas tout aussi urgent de mener une campagne d’éducation de la société libanaise dans son ensemble, qui ne se limiterait pas à quelques spots télévisés ou quelques annonces dans la presse écrite ? N’est-il pas nécessaire d’éveiller les entreprises privées, les usines, les municipalités et les sociétés de nettoiement sur le grave danger qu’encourt la mer Méditerranée, si aucune action d’envergure n’est entreprise pour en sauver les fonds ? N’est-il pas surtout grand temps de prendre des mesures sévères à l’encontre des pollueurs et des inconscients qui continuent impunément de prendre la mer pour une décharge publique ? En attendant, les amateurs de plongée sous-marine, les amoureux de la mer et les ONG environnementales n’auront d’autre choix que de s’échiner à nettoyer ce que les autres auront jeté dans l’indifférence la plus totale. A.-M. H.
À l’occasion de la Journée mondiale pour la propreté des côtes et des zones de plongée sous-marine, 140 personnes, dont 90 plongeurs, ont nettoyé une petite tranche du littoral et de la mer, qui s’étend de la baie du Saint-Georges au Riviera, sur une profondeur de 10 mètres. La récolte a été fructueuse : des bouteilles, des canettes, des matières plastiques en tout...