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Parlement - Ouverture de la réunion du comité exécutif des députés des pays membres de l’OCI Berry : Initier une diplomatie parlementaire active et efficace

S’il n’était pas président de la Chambre, Nabih Berry aurait sûrement été ministre des Affaires étrangères tant depuis quelque temps, et plus particulièrement depuis l’adoption de la résolution 1559 du Conseil de sécurité, la diplomatie semble devenir son fort. Après avoir participé à la réunion internationale des parlementaires à Genève, il a présidé hier celle du comité exécutif des parlementaires des pays membres de l’Organisation du congrès islamique. Devant les représentants de l’Iran, du Koweït, du Maroc, du Sénégal, de la Guinée et de l’Algérie, M. Nabih Berry a affirmé que les parlementaires de l’organisation devraient prendre leur fonction au sérieux, mettre au point un véritable ordre du jour et initier une diplomatie parlementaire, indispensable au rapprochement des points de vue entre les peuples. Selon lui, il faut absolument renforcer la coopération entre les parlementaires membres de l’OCI, de manière à organiser des sessions de travail communes et d’harmoniser autant que possible, dans le respect des particularismes, les législations. Berry a aussi proposé, pour dynamiser l’action de ces parlementaires, la création de diverses commissions qui se réuniraient périodiquement et traiteraient les questions d’actualité, comme les crimes israéliens contre le peuple palestinien et la question irakienne. Le président de la Chambre a ensuite dressé une liste des événements survenus ces derniers mois et sur lesquels les parlementaires de l’OCI devraient se pencher, notamment les tentatives d’internationaliser le problème de la souveraineté libanaise par le biais de la résolution 1559 du Conseil de sécurité ainsi que les menaces précises contre la Syrie. Berry a invité les présents à rester vigilants face aux tentatives internationales de contrôler la région, sous prétexte d’y renforcer la souveraineté de certains pays, tout comme il a dénoncé le chaos et la mort gratuite en Irak, ainsi que la politique des implantations dans les territoires palestiniens occupés. Enfin, il a émis le souhait que les parlementaires parviennent à mettre au point une action efficace pour leurs peuples et pour le Liban.
S’il n’était pas président de la Chambre, Nabih Berry aurait sûrement été ministre des Affaires étrangères tant depuis quelque temps, et plus particulièrement depuis l’adoption de la résolution 1559 du Conseil de sécurité, la diplomatie semble devenir son fort. Après avoir participé à la réunion internationale des parlementaires à Genève, il a présidé hier...