En pleine campagne présidentielle américaine, deux hauts responsables de l’Administration Bush ont, par leurs déclarations, pris le contre-pied du président sortant. Après les déclarations, révisées hier, du secrétaire américain à la Défense, Donald Rumsfeld, reconnaissant l’absence de preuves d’un lien el-Qaëda/Saddam Hussein, c’était au tour, hier, de Paul Bremer de jeter un pavé dans la mare. Les États-Unis n’ont « jamais eu suffisamment de troupes sur le terrain », une situation qui a contribué dès le départ au développement d’une « atmosphère d’anarchie » en Irak, a déclaré l’ancien proconsul qui a, lui aussi, été contraint à une mise au point embarrassée en soulignant qu’aujourd’hui, les effectifs militaires en Irak étaient suffisants.
Parallèlement, l’armée américaine a annoncé, tard en soirée hier, que 3 000 soldats US aidés par des effectifs irakiens ont lancé une vaste offensive contre « le triangle de la mort » dans la province de Babylone à 100 km de Bagdad.
En pleine campagne présidentielle américaine, deux hauts responsables de l’Administration Bush ont, par leurs déclarations, pris le contre-pied du président sortant. Après les déclarations, révisées hier, du secrétaire américain à la Défense, Donald Rumsfeld, reconnaissant l’absence de preuves d’un lien el-Qaëda/Saddam Hussein, c’était au tour, hier, de Paul...
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