Aoun : « Si l’État ne fait pas la lumière sur cette affaire, le crime se retournera contre Damas »

L’ancien Premier ministre, le général Michel Aoun, a sévèrement condamné hier l’attentat contre le député Marwan Hamadé, dont il a fait assumer la responsabilité aux autorités libanaises. « Ce sont les autorités libanaises et les services de renseignements syriens et libanais qui assument la responsabilité de ce qui s’est produit. Si l’État ne fait pas la lumière sur cette affaire, l’attentat se retournera contre la Syrie. Damas, qui sait tout ce qui se passe dans chaque maison sur le territoire libanais du fait de la présence de ses services de renseignements, ne peut pas omettre de savoir qui est à l’origine de cet attentat », a-t-il indiqué. Le général a également exprimé sa solidarité avec la famille Hamadé. De son côté, le Courant patriotique libre (CPL-aouniste) a estimé que l’attentat « entre dans le cadre d’une campagne qui vise à donner l’impression que le Liban sombrera dans le chaos si la volonté internationale se concrétise ». Condamnant ce « chantage manqué visant à semer un climat de discorde de région en région », le CPL a estimé que ces tentatives « n’empêcheront pas les Libanais de rester attachés à l’opportunité pacifique et historique qui leur est offerte par la communauté internationale, de recouvrer la souveraineté, l’indépendance et la libre décision de leur pays ». À noter qu’une délégation du CPL s’est rendue hier à l’AUH.