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Kornet Chehwane définira sa position jeudi Les écueils se multiplient face à un gouvernement d’union nationale

Il y a près de dix jours, déjà, l’on avait appris, par le biais du président de la Chambre, Nabih Berry, que le nouveau gouvernement ne verrait pas le jour avant le 3 octobre, c’est-à-dire avant la publication du rapport Annan. Mais le timing imposé par les développements internationaux n’est plus, désormais, le seul facteur qui empêche l’émergence du cabinet d’union nationale, promis et désiré par les décideurs de tous bords : ce projet se heurte également à des résistances internes au niveau de l’opposition. Ainsi, le chef du PSP, Walid Joumblatt, reste-t-il fermement opposé à toute participation, sans toutefois écarter l’éventualité de l’entrée de technocrates druzes au sein de la nouvelle équipe ministérielle. Si le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, refuse de se laisser entraîner dans les dédales des noms et prône l’attentisme d’ici au 1er octobre, le Rassemblement de Kornet Chehwane campe sur sa position de principe, à savoir « le refus de légitimer ce qui est illégitime », le mandat Lahoud. Toufic Hindi, reçu hier à Bkerké, a ainsi rappelé que le Rassemblement fonctionne à la lumière de principes, et qu’il faudra, pour participer au gouvernement, une déclaration ministérielle claire, tenant compte des principales revendications opposantes. Le Rassemblement attendra sa réunion, jeudi, avant de décider s’il rencontrera ou non le Premier ministre Rafic Hariri. Au cas où le principe du cabinet d’union nationale avorte en pratique, les dirigeants devront se rabattre sur un replâtrage. C’est dans cet état d’esprit que Hariri quittera Beyrouth pour Paris, où il doit rencontrer Jacques Chirac, jeudi. PAGEs 2 ET 3

Il y a près de dix jours, déjà, l’on avait appris, par le biais du président de la Chambre, Nabih Berry, que le nouveau gouvernement ne verrait pas le jour avant le 3 octobre, c’est-à-dire avant la publication du rapport Annan. Mais le timing imposé par les développements internationaux n’est plus, désormais, le seul facteur qui empêche l’émergence du cabinet...