L’argumentation libanaise développée à New York pour contrer la 1559 est la suivante : une application de cette résolution favoriserait la résurgence de troubles dans le pays. La délégation libanaise, qui a eu hier un entretien avec le secrétaire général de l’Onu Kofi Annan, a demandé à ce dernier que le Conseil de sécurité « laisse au Liban le soin de déterminer, en coordination avec la Syrie, le timing » de l’application de cette résolution. À l’évidence, le Liban cherche ainsi à gagner du temps à New York. M. Issam Farès – qui n’a pu rencontrer les responsables US – a affirmé hier soir que M. Annan juge comme « étant du passé » l’affaire de l’amendement constitutionnel. Dans le même temps, une source responsable du Pentagone soulignait l’urgence d’un retrait syrien du Liban, précisant que la situation n’est plus ce qu’elle était en 1991.
L’argumentation libanaise développée à New York pour contrer la 1559 est la suivante : une application de cette résolution favoriserait la résurgence de troubles dans le pays. La délégation libanaise, qui a eu hier un entretien avec le secrétaire général de l’Onu Kofi Annan, a demandé à ce dernier que le Conseil de sécurité « laisse au Liban le soin de déterminer,...
Les plus commentés
Après Bou Saab, Alain Aoun : la démarche de limogeage mise sur les rails
À Meis el-Jabal, « quatre innocents ont été tués » par une frappe israélienne
Oussama Hamdane : Nous avons accepté l’accord de trêve sans renoncer à nos constantes