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Actualités - CHRONOLOGIE

Rencontre Hariri-Sfeir ce matin axée sur la situation gouvernementale Bkerké veut rester en dehors de la mêlée « Après le 24 novembre, nous considérerons que nous avons un président désigné », affirme Fouad el-Saad

Le débat constitutionnel sur la légitimité du vote de prorogation du président de la République s’est transposé hier, le temps de deux déclarations, au siège patriarcal de Bkerké, où le député Fouad el-Saad a jeté une petite bombe, en déclarant : « Après le 24 novembre, nous considérerons que nous avons un président désigné. » Ces propos ont été considérés comme « graves et irresponsables » par le ministre d’État, Talal Arslan, quelques moments plus tard. « Qu’on le veuille ou pas, une majorité parlementaire de 96 députés a décidé d’amender la Constitution et de proroger le mandat du chef de l’État », a-t-il affirmé. Pour sa part, le patriarche Sfeir reste en dehors de la mêlée. Tout en appelant de ses vœux la formation d’un gouvernement d’union nationale, le patriarche demeure sur sa réserve en ce qui concerne le vote de prorogation, redoutant que le Liban se soit placé ainsi en dehors de la légalité internationale. Après le chef de l’État, qui s’était rendu à Bkerké le 17 septembre, ce sera au tour du Premier ministre d’aborder aujourd’hui, avec le chef de l’Église maronite, la question de la formation d’un nouveau gouvernement.
Le débat constitutionnel sur la légitimité du vote de prorogation du président de la République s’est transposé hier, le temps de deux déclarations, au siège patriarcal de Bkerké, où le député Fouad el-Saad a jeté une petite bombe, en déclarant : « Après le 24 novembre, nous considérerons que nous avons un président désigné. »
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