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Actualités - CHRONOLOGIE

« Si le président n’était pas au courant des événements du Chouf, alors de quoi est-il informé ? » s’interroge Souhaid

Le député Farès Souhaid n’a pas ménagé le président de la République, le général Émile Lahoud, relevant avec ironie que « les paroles attribuées au président selon lesquelles il n’était pas au courant des événements du Chouf nous rappellent sa position lorsque ses hommes rouaient les étudiants de coups devant le Palais de justice, le 7 août 2001 ». « S’il n’était pas au courant des événements du 7 août ni de ceux d’aujourd’hui, alors de quoi est-il informé ? » a-t-il poursuivi. Et d’ajouter : « Sait-il que la prorogation de son mandat a introduit le Liban dans une crise politique aiguë ? Sait-il que promettre à certaines âmes faibles des postes ministériels est une solution inacceptable ? Sait-il qu’un nouveau gouvernement, formé de nouveaux visages, n’est pas suffisant pour faire face aux défis ? » M. Souhaid a relevé que les campagnes d’oppression ont frappé toutes les confessions, toutes les régions et toutes les catégories de personnes, évoquant « l’anéantissement des Forces libanaises et l’emprisonnement de leur leader Samir Geagea, les rafles du 7 août et la fermeture de la MTV, l’amplification des événements de Denniyé, les récents troubles dans la banlieue sud et l’interdiction de la Déclaration de Beyrouth ». « Il faut avouer que c’est le silence observé par le passé qui a mené à la situation que nous vivons aujourd’hui », selon lui. « Relever ce défi est de notre responsabilité à tous, afin de refléter l’image d’une solidarité islamo-chrétienne autour de la notion de respect de la Constitution et des libertés publiques. » Enfin, M. Souhaid a recommandé la solidarité totale avec les habitants du Chouf, le refus de l’amendement de la Constitution et de l’acceptation de la prorogation comme un fait accompli, l’attachement au principe de correction des erreurs passées, évoqué par l’opposition au siège du patriarcat à Dimane en présence du patriarche Nasrallah Sfeir, et l’adoption du concept d’entente libano-syrienne qui reste moins coûteux que le fait de courber l’échine devant les volontés extérieures.
Le député Farès Souhaid n’a pas ménagé le président de la République, le général Émile Lahoud, relevant avec ironie que « les paroles attribuées au président selon lesquelles il n’était pas au courant des événements du Chouf nous rappellent sa position lorsque ses hommes rouaient les étudiants de coups devant le Palais de justice, le 7 août 2001 ». « S’il...