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Actualités - CHRONOLOGIE

Sécurité - Dix fondamentalistes salafistes arrêtés avec 100 kilos d’explosifs Un attentat-suicide contre l’ambassade d’Italie déjoué la semaine dernière

Une tentative d’attentat-suicide à la voiture piégée contre l’ambassade d’Italie à Beyrouth a pu être déjouée il y a quelques jours, a rapporté la chaîne italienne satellitaire, Rai Uno, dans son journal télévisé hier soir. Tard en soirée, le ministère libanais de l’Intérieur confirmait la nouvelle précisant que les préparatifs de l’attentat ont pu être éventés grâce à la collaboration libano-syro-italienne. Citant le quotidien La Republica, qui cite à son tour des sources des services italiens de renseignements, SISMI, la Rai Uno a indiqué que dix personnes appartenant au groupe fondamentaliste salafiste de Denniyé ont été arrêtées alors que leur plan pour faire sauter le siège de l’ambassade était déjà à un stade avancé. Les dix personnes avaient déjà filmé l’immeuble qui abrite la chancellerie, située place de l’Étoile, et acheté des explosifs. Leur intention était de détruire l’immeuble avec une voiture bourrée de 300 kilos d’explosifs, conduite par un kamikaze. Leur chef militaire présumé, Ahmed Sélim Mikati, était recherché par les forces de sécurité pour son implication dans l’attentat contre le Mc Donald’s de Dora, l’an dernier. Âgé de 26 ans, il a été arrêté vendredi alors qu’il rôdait autour de l’ambassade. Il a été pris en filature par les forces de l’ordre Soumis à un interrogatoire serré, il est rapidement passé aux aveux, affirmant que 100 kilos d’explosifs avaient été déjà achetés et que le groupe comptait acheter 200 autres. Les 100 kilos étaient cachés chez un chauffeur de taxi, membre de la cellule salafiste que dirige un certain Abou Omar. Les deux ont été également arrêtés. L’agence italienne d’information Ansa a rapporté la même information, citant également des sources des services de renseignements italiens. Ansa a cependant indiqué qu’une enquête a été menée pendant deux mois conjointement par les agents du SISMI et des services de sécurité libanais et syrien, avant que le groupe des salafistes, établi à Aïn el-Héloué, ne soit arrêté. Selon Ansa, l’attentat-suicide contre le siège de la chancellerie italienne aurait été, au cas où il aurait eu lieu, le premier d’une série d’attaques similaires contre des objectifs occidentaux au Liban. Un plan d’attentat était également en voie de préparation contre l’ambassade des États-Unis à Awkar. Contactée par L’Orient-Le Jour, une source judiciaire responsable n’a pas voulu confirmer ou infirmer ces informations, se contentant d’indiquer qu’« une enquête est actuellement en cours ». Celles-ci ont été cependant confirmées par le ministre italien de la Défense, Antonio Martino, qui, selon Ansa, a adressé au chef du SISMI, le général Nicolo Pollari, ses « plus vifs remerciements, ainsi qu’aux services de sécurité libanais et syriens pour leur collaboration ».
Une tentative d’attentat-suicide à la voiture piégée contre l’ambassade d’Italie à Beyrouth a pu être déjouée il y a quelques jours, a rapporté la chaîne italienne satellitaire, Rai Uno, dans son journal télévisé hier soir. Tard en soirée, le ministère libanais de l’Intérieur confirmait la nouvelle précisant que les préparatifs de l’attentat ont pu être...