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FLÉCHETTES Fort Boyard

Le Liban, club de rencontres hot. Entre cultes et cultures. Les langues vivantes, agiles, y télescopent leurs consonances. Tenez, le boya, en arabe, c’est le cirage. L’aboyeur, en français, c’est le roquet prosœur de service. Qui hurle avec les loups. Et qui cire les godasses du Maître, à l’office. Enfin, à tout seigneur tout honneur, le boyard, en russe, c’est le noble. Dévoyé. Déviant. Comme jadis les accords d’Evian. Ah, ces bonnes vieilles lectures. Le Prince de Machiavel, rien de tel, ou de Tell, allez ! On en trouve un tout autre, du côté d’Aley. Un trappeur sans peur. Un traqueur chargé de donner aux chiens le signal de la curée. De cette chasse aux sorcières que dénonce mon curé. En courant sus derrière certain sien cousin. Auquel cet oublieux doit son entrée en politique, son leadership. Mais qui, à ses yeux, tient désormais lieu de suppôt de Satan. Entendre de l’ennemi. Israélien. Du jour au lendemain. Parce que, Chouf, le bey refuse de continuer à marcher, sous la botte cirée. Comme si rien n’était. De trottiner aux côtés des copains soumis. La main dans la main. Reste qu’en ces temps de fin proche, l’ouragan n’ébranle pas la Montagne, selon le Kagemusha de Kurosawa. Et selon notre adage (bien) libanais. Voyez l’Everest. Demandez aussi à Riri. Bien malin qui peut dire, après l’Ernest. Pour qui sonne l’hallali. J.I.
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