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Actualités - CHRONOLOGIE

Présidents des groupes d’amitié France-Liban et France-Syrie au Palais-Bourbon Gérard Léonard et Gérard Bapt se font l’écho de l’inquiétude de Paris

Deux députés français, Gérard Léonard et Gérard Bapt, présidents respectivement des groupes d’amitié France-Liban et France-Syrie à l’Assemblée nationale, ont exprimé hier leur soutien sans faille à l’adhésion de la France à la résolution 1559 du Conseil de sécurité de l’Onu et critiqué l’attitude de Damas. Notre correspondant à Paris, Élie Masbounji, a rencontré les deux parlementaires et les a interrogés sur les récents développements. Pour M. Léonard, la politique de la France à l’égard du Liban « est constante depuis 1978 et le vote de la première résolution du Conseil de sécurité » en relation avec ce pays (la 425). « J’étais présent à Beyrouth en octobre 2002 lorsque le président (Jacques) Chirac a réaffirmé très clairement son attachement à la restauration de la souveraineté du Liban, qui implique le libre exercice de la démocratie sans ingérence étrangère », a-t-il déclaré. « Il n’y a pas de nouvelle attitude française, mais une nouvelle étape dans son expression liée aux événements qui constituent à l’évidence un recul par rapport aux objectifs poursuivis », a souligné M. Léonard, membre de l’UMP majoritaire. Il a indiqué « ne pas douter que la très grande majorité » des membres du groupe France-Liban « approuve la résolution 1559 ». « Le souci (de la France) de rester un interlocuteur utile ne doit pas conduire à la passivité lorsque de graves violations des principes auxquels nous sommes attachés sont commises », a-t-il ajouté, indiquant que, « dans le contexte actuel, la France a et aura un rôle spécifique à jouer ». Quant à M. Bapt, qui a longtemps occupé la fonction de président du groupe d’amitié France-Liban, il a commencé par souligner que le Liban et la Syrie « sont intimement liés par des facteurs géographiques, économiques, historiques et humains indissolubles ». Évoquant l’évolution des relations franco-allemandes depuis 50 ans, M. Bapt a indiqué avoir eu l’espoir, après les discours d’investiture des présidents Bachar el-Assad et Émile Lahoud, que les liens libano-syriens iront dans la même voie. « Je dois dire aujourd’hui ma grande inquiétude devant le cours nouveau que semble avoir pris la politique syrienne, avec une prorogation de mandat imposée en quelques heures et l’affirmation par le ministre syrien des Affaires étrangères d’un “renforcement prochain des liens entre la Syrie et le Liban” », a-t-il déclaré. « En l’occurrence, de quels liens supplémentaires peut-il s’agir ? » s’est interrogé M. Bapt, reconnaissant son « incompréhension des motivations qui ont guidé la volte-face de la politique syrienne ».
Deux députés français, Gérard Léonard et Gérard Bapt, présidents respectivement des groupes d’amitié France-Liban et France-Syrie à l’Assemblée nationale, ont exprimé hier leur soutien sans faille à l’adhésion de la France à la résolution 1559 du Conseil de sécurité de l’Onu et critiqué l’attitude de Damas.
Notre correspondant à Paris, Élie Masbounji, a...