Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Farès ne craint pas de retombées négatives sur la scène économique

Le vice-président du Conseil, Issam Farès, a affirmé hier que la résolution 1559 du Conseil de sécurité de l’Onu avait créé une nouvelle situation concernant le Liban et qu’il fallait traiter avec cette réalité d’une manière logique et rationnelle. M. Farès, qui s’exprimait dans le cadre d’un entretien accordé à la revue al-Hawadeth, a mis l’accent sur la nécessité d’une activité diplomatique exceptionnelle avant la fin du délai de trente jours prévu par la résolution avant la publication du rapport du secrétaire général, Kofi Annan. « L’essentiel est que nous déployions tous nos efforts pour que le Liban ne paraisse pas isolé de la communauté internationale dont nous avons besoin », a-t-il indiqué. Le vice-président du Conseil, qui est actuellement à New York où il mène des contacts diplomatiques intensifs pour « dissuader le Conseil de sécurité de prendre des mesures négatives contre le Liban et la Syrie », a écarté d’éventuels effets négatifs sur la situation économique au Liban à la suite de la 1559. « Nous devons cependant être prudents, en alerte permanente et présents sur la scène pour faire face aux développements », a-t-il noté. M. Farès a par ailleurs affirmé qu’il avait foi dans le tandem Lahoud-Hariri si jamais ils sont en accord, estimant que le timing était mauvais pour un changement ministériel. « Ce nouveau cabinet sera chargé de distribuer les affaires courantes et de préparer les prochaines législatives », a-t-il indiqué, affirmant qu’il était en faveur du retour de Rafic Hariri à la tête du gouvernement en cas de changement, parce que « la prochaine étape requiert sa présence aux niveaux local et international ». Il a enfin estimé qu’il fallait déployer tous les efforts pour ramener M. Walid Joumblatt dans le giron du gouvernement. « Sinon, toute entente nationale sera imparfaite », a-t-il conclu.
Le vice-président du Conseil, Issam Farès, a affirmé hier que la résolution 1559 du Conseil de sécurité de l’Onu avait créé une nouvelle situation concernant le Liban et qu’il fallait traiter avec cette réalité d’une manière logique et rationnelle.
M. Farès, qui s’exprimait dans le cadre d’un entretien accordé à la revue al-Hawadeth, a mis l’accent sur la...