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Droit dU consommateur - Proposition parlementaire visant à donner plus de temps aux sociétés distributrices pour se mettre en règle Le secteur de l’eau en bouteille baigne toujours dans le chaos (photo)

Après les cas d’empoisonnement signalés dans la Békaa à cause de la consommation d’eau polluée, on s’attendait à voir les autorités faire preuve de plus de rigueur dans le contrôle de la qualité de l’eau potable, qu’il s’agisse de l’eau de robinet ou de l’eau mise en bouteille. Il n’en a rien été. Seule la commission parlementaire des Travaux publics et des Transports a réagi, pour recommander curieusement une prorogation du délai accordé aux nombreuses compagnies spécialisées dans le domaine de la vente de l’eau en bouteille, afin qu’elles puissent régulariser leur situation. Pourtant, dans son point de presse au terme d’une réunion tenue hier, le président de la commission, Mohammed Kabbani, a reconnu que ce secteur est « caractérisé par une énorme anarchie, qu’il s’agisse au niveau de l’absence de permis d’exploitation ou de la qualité de l’eau vendue ». Il a affirmé avoir, conjointement avec M. Abdallah Cassir, député du Hezbollah, soumis à ses collègues une proposition de loi censée « organiser le secteur », mais sans expliquer pourquoi il faut prolonger le délai accordé aux compagnies d’embouteillage pour se mettre en règle. La commission, a-t-il dit, a décidé de demander au procureur de la République, Adnane Addoum, d’accepter de proroger ce délai. Dans deux semaines, le rapport concernant les résultats des analyses d’échantillons d’eau potable en bouteille, prélevés il y a quelque temps, sera terminé et publié, a-t-il ajouté. Et si, durant cette période de grâce proposée par la commission, les cas d’empoisonnement se multiplient ? À cette question, M. Kabbani a répondu : « L’intoxication pourrait être provoquée par l’eau de robinet. Nous allons nous attaquer à ce problème avant la fin de ce mois. L’eau sera examinée pour nous assurer de sa salubrité. Les rapports qui nous parviennent précisent qu’elle est bonne à la consommation, mais nous entendons le contraire à cause des cas d’empoisonnement dus à l’eau. »
Après les cas d’empoisonnement signalés dans la Békaa à cause de la consommation d’eau polluée, on s’attendait à voir les autorités faire preuve de plus de rigueur dans le contrôle de la qualité de l’eau potable, qu’il s’agisse de l’eau de robinet ou de l’eau mise en bouteille. Il n’en a rien été. Seule la commission parlementaire des Travaux publics et des...