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Actualités - CHRONOLOGIE

Beyrouth-Damas Les législatives prouveront que la ligne politique syrienne est la plus forte au Liban, affirme Frangié

Pour le ministre de la Santé, Sleiman Frangié, le maintien ou le retrait des forces syriennes au Liban « n’est qu’un détail, du moment que la ligne politique alliée à Damas reste la plus forte dans le pays ». M. Frangié a tenu ces propos hier, au cours d’une réunion parlementaire qui s’est tenue au domicile de M. Wajih Baarini, en présence de MM. Najib Mikati, Gebrane Tok, Abdel Rahman Abdel Rahman, Jamal Ismaël et Mohammed Yehia. Le ministre a affirmé, presque sur un ton de défi, que « les prochaines élections législatives constitueront la meilleure preuve du bien-fondé de (ses) propos ». « Les derniers jours, a-t-il ajouté, ont montré qui sont les véritables alliés de la Syrie, c’est-à-dire ceux qui ont une relation stratégique avec Damas et ceux qui ont changé de cap à la première occasion. » M. Frangié a ainsi insisté sur le fait qu’un retrait des forces syriennes « ne signifie pas la suppression de la ligne politique nationale alliée à Damas ». Rappelant qu’il existe au Liban des opposants et des alliés à la Syrie, il a réitéré son attachement à Damas avant d’affirmer qu’il compte « lutter en faveur de la préservation de la ligne politique syrienne qui a rallié autour d’elle de nombreux Libanais ». Pierre Gemayel : « Il ne faut pas confondre la nouvelle résolution avec les résolutions précédentes » « Qui a décidé que le Liban devait perdre sa souveraineté et son indépendance tant que le conflit israélo-arabe se poursuit ? », s’est demandé samedi dernier le député Pierre Gemayel. En réponse au député Marwan Farès qui avait affirmé que la résolution 1559 « était une résolution comme les autres », le député du Metn a affirmé que « tous ceux qui confondent entre la résolution 1559 et les résolutions précédentes ont tort, puisque celles-ci sont effectivement liées au conflit israélo-arabe alors que la 1559 a trait au Liban et à sa souveraineté ». La résolution 1559 relève d’une décision « sérieuse et déterminée », a-t-il ajouté en indiquant que les informations faisant état d’un redéploiement syrien « ne riment à rien » dans la mesure où il réitère une expérience précédente. « Il est aujourd’hui demandé de prendre des décisions rapides, à savoir un redéploiement en vue d’un retrait total conformément aux accords de Taëf », a poursuivi le député avant d’expliquer que le retrait devrait se faire « dans les plus brefs délais » en prenant en considération le retard mis à faire exécuter les accords de Taëf. Affirmant que « nous sommes en présence d’un pouvoir soumis et incapable de gouverner », M. Gemayel a estimé que « le nouveau régime a débuté par un règlement de comptes politiques qui s’est fait par le bais des canaux judiciaires ». « Où est donc le fameux changement dont on parle tant ? », s’est demandé le jeune député qui a ajouté que c’est « au tour du chef du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, de faire l’objet de pression et de harcèlement comme cela s’est passé avec nous notamment dans l’affaire de la MTV et de Gabriel Murr, les Kataëb et Amine Gemayel ». Le redéploiement syrien n’a rien à voir avec la 1559, estime Marwan Farès Le député Marwan Farès a affirmé samedi que la question du redéploiement de l’armée syrienne au Liban « ne peut faire l’objet de discussions politiques ou de négociations puisqu’il s’agit tout simplement d’un sujet militaire qui concerne les deux armées libanaise et syrienne ». Rappelant que les forces syriennes se sont déjà retirées de la majeure partie du territoire libanais, notamment du Liban-Sud, de la montagne et plus récemment du Liban-Nord, le député de la Békaa a toutefois reconnu que le redéploiement syrien « s’inscrit effectivement dans le cadre d’une décision internationale, mais il n’a rien à voir avec la résolution 1559 » qui, a-t-il dit « n’est qu’une simple résolution qui, avant son adoption, a fait l’objet de plusieurs tergiversations ». « Toute personne qui tente de s’armer de cette résolution est en train de nuire aux relations libano-syriennes » a-t-il déclaré. M. Farès a, en outre, indiqué que la Syrie « ne compte pas mettre la main » sur le pays et que la reconduction du chef de l’État Émile Lahoud « a été votée par le Parlement », insistant sur le fait que les deux pays sont d’accord, par le biais de leurs institutions respectives, sur un plan de retrait programmé à l’avance. « Cette relation (libano-syrienne) est par ailleurs consolidée par des accords bilatéraux, notamment celui qui vise, d’ici à un an, à abolir les barrières douanières entre les deux pays », a précisé M. Farès.
Pour le ministre de la Santé, Sleiman Frangié, le maintien ou le retrait des forces syriennes au Liban « n’est qu’un détail, du moment que la ligne politique alliée à Damas reste la plus forte dans le pays ».
M. Frangié a tenu ces propos hier, au cours d’une réunion parlementaire qui s’est tenue au domicile de M. Wajih Baarini, en présence de MM. Najib Mikati,...