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Conseil des ministres Les milieux proches du pouvoir ne voient pas de paralysie gouvernementale

On s’efforçait hier, dans les milieux proches du pouvoir, de minimiser l’ampleur des tiraillements politiques qui déchirent actuellement la classe dirigeante. Pour ces sources, il est faux de dire qu’on en est arrivé au point où l’action du gouvernement risque d’être paralysée. Il y a tout simplement, selon elles, un certain nombre de sujets sur lesquels les points de vue divergent, et ces divergences peuvent être réglées au sein du Conseil des ministres ou par la voie légale. Ces sources estiment également qu’il ne faut pas exagérer l’importance de l’absence de réunions de concertation entre le chef de l’État, Émile Lahoud, et le Premier ministre, Rafic Hariri, les contacts entre les deux hommes ayant lieu lors des séances du Conseil des ministres et dans la mesure où tous les problèmes y sont soulevés. Soucieux de conforter ce point de vue, les milieux proches du pouvoir précisent que le Conseil des ministres tiendra jeudi prochain, dans la matinée, sa réunion hebdomadaire et qu’il examinera toutes les questions qui avaient été ajournées pour une raison ou une autre. On souligne, de mêmes sources, que cette séance sera maintenue en dépit du fait qu’elle coïncide avec la visite officielle au Liban du président hongrois Ferenc Màdl. Attendu à Beyrouth mardi, M. Màdl restera trois jours au Liban. Il sera accueilli à l’aéroport par le chef de l’État, le Premier ministre et le président de la Chambre. Toujours selon les mêmes sources, parmi les dossiers qui feront l’objet de discussions lors du prochain Conseil des ministres, figurent le programme d’action du Conseil du développement et de la reconstruction, en attente depuis la dernière séance, le rapport du ministre de l’Éducation sur le recrutement d’enseignants contractuels dans les écoles publiques, au cas où ce rapport serait prêt, ainsi qu’un exposé du ministre des Finances sur le projet de Sannine. Enfin, on indique que pour ce qui est du dossier de la téléphonie mobile, rien pour le moment ne justifie qu’il soit remis jeudi prochain à la table du Conseil des ministres, le ministère des Télécommunications se chargeant actuellement de prendre les mesures relatives à l’appel d’offres.
On s’efforçait hier, dans les milieux proches du pouvoir, de minimiser l’ampleur des tiraillements politiques qui déchirent actuellement la classe dirigeante. Pour ces sources, il est faux de dire qu’on en est arrivé au point où l’action du gouvernement risque d’être paralysée. Il y a tout simplement, selon elles, un certain nombre de sujets sur lesquels les points de...