Rechercher
Rechercher

Actualités

Le président de l’Assemblée adressera des messages aux parlements du monde entier Berry lance une campagne diplomatique pour contrer la résolution 1559

Le président de l’Assemblée nationale, Nabih Berry, a tenu hier une conférence de presse au siège du Parlement pour lancer ce qu’il a appelé une campagne diplomatique contre « la violation de la démocratie libanaise ». Dans une lettre adressée aux chefs des parlements arabes, M. Berry a exposé les raisons du refus libanais de la résolution 1559 du Conseil de sécurité. « L’attaque lancée par le Conseil de sécurité et la résolution qu’il a adoptée ne servent nullement la démocratie au Liban et dans la région », a-t-il affirmé lors de son intervention. « Preuve en est, a-t-il dit, les propos d’Israël qui a estimé que cette décision multiplie les chances d’imposer la paix au Liban. » Affirmant sa foi en la diplomatie parlementaire, le chef du Législatif a annoncé qu’« à partir d’aujourd’hui (hier), il compte lancer une offensive diplomatique pour préciser la position du Liban qui a été pris pour cible par le Conseil de sécurité sur une question relative à sa souveraineté et à sa relation avec la Syrie ». Quant à la campagne à proprement parler, elle consiste, d’abord, en une lettre qui sera envoyée au secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, ainsi qu’au président de la session actuelle du Conseil de sécurité. Le chef du Parlement compte en outre adresser des missives aux présidents des parlements et des sénats des membres permanents du Conseil de sécurité ainsi qu’une copie de l’accord de Taëf et des accords de coopération et de fraternité signés avec la Syrie, a expliqué M. Berry. Enfin, et en sa qualité de président de la Fédération parlementaire arabe et de la Fédération des conseils des pays membres de l’OCI, M. Berry soumettra à ces organismes des lettres qu’il leur demandera de remettre, par le biais de leurs secrétariats, aux chefs des parlements concernés. Le même texte sera également remis à l’Association parlementaire euro-méditerrannéenne, à l’Association parlementaire francophone, à l’Association parlementaire asiatique pour la paix, au Parlement africain et à celui de l’Amérique latine. Et M. Berry d’ajouter qu’il se rendra le 28 septembre à Genève pour assister à la réunion de la Fédération parlementaire internationale, « une occasion pour expliquer à l’ensemble des parlements du monde les circonstances de l’agression contre la démocratie libanaise, une question qui n’a rien à voir avec ceux qui sont en faveur ou au contraire opposés à l’amendement de la Constitution », a-t-il précisé. M. Berry s’est par ailleurs engagé à effectuer les contacts nécessaires auprès de certains responsables français dont le président du Sénat car, a-t-il dit, « nous sommes vivement concernés par la redynamisation des relations franco-libanaises et franco-syriennes au regard de l’histoire et des relations communes entre ces pays ». « Nous connaissons l’attachement de la France au Liban. Par conséquent, il est impossible de concevoir qu’elle puisse offrir une couverture européenne aux projets US dans la région », a encore souligné M. Berry.
Le président de l’Assemblée nationale, Nabih Berry, a tenu hier une conférence de presse au siège du Parlement pour lancer ce qu’il a appelé une campagne diplomatique contre « la violation de la démocratie libanaise ». Dans une lettre adressée aux chefs des parlements arabes, M. Berry a exposé les raisons du refus libanais de la résolution 1559 du Conseil de sécurité....