Les tombes sont sommaires, un tas de terre couvert de fleurs et cerné de briques rouges devant un piquet de bois blanc : les habitants de Beslan, dans le Caucase russe, ont enterré hier leurs premiers morts dans un champ préparé à la va-vite, après des cérémonies dans des cours d’immeubles de la ville en deuil. Les derniers bilans, appelés à s’alourdir, sont effrayants : 335 morts, dont près de la moitié sont des enfants. Mais, outre l’extrême tristesse, c’est la colère qui commence aussi à poindre. La colère des proches des victimes de la prise d’otages de l’école de Beslan qui veulent connaître les responsables du drame. Or hier, on n’en savait pas beaucoup plus que vendredi sur l’identité et les nationalités des membres du commando protchétchène. Parallèlement, la presse moscovite critiquait fortement les autorités russes pour leur mauvaise gestion de la crise et leurs tentatives de manipulation des médias.
Les tombes sont sommaires, un tas de terre couvert de fleurs et cerné de briques rouges devant un piquet de bois blanc : les habitants de Beslan, dans le Caucase russe, ont enterré hier leurs premiers morts dans un champ préparé à la va-vite, après des cérémonies dans des cours d’immeubles de la ville en deuil. Les derniers bilans, appelés à s’alourdir, sont effrayants :...
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