« Les États-Unis n’ont pas réussi à faire voter le texte initial », souligne Damas

La réaction syrienne à l’adoption de la résolution 1559 ne s’est pas fait attendre. La porte-parole du ministère syrien des Affaires étrangères, Bouchra Kanafani, a ainsi commenté le texte en déclarant que « les États-Unis n’ont pas réussi à faire voter le texte initialement proposé ». « La résolution qui a été adoptée ne comporte pas les points-clés qui figuraient dans la première mouture et qui étaient dirigés contre la Syrie. Elle n’appelle pas (nommément) la Syrie à évacuer le Liban », a-t-elle ajouté. De son côté, le représentant syrien auprès de l’Onu, Fayçal Mekdad, a déclaré aux journalistes que Paris et Washington avaient manqué à leur mission parce qu’ils avaient été obligés de réécrire la résolution pour qu’elle soit adoptée. Il a ajouté que cette résolution n’aurait aucune portée et ne serait « simplement que l’expression d’une ingérence » du Conseil de sécurité dans les affaires intérieures d’un pays souverain.