Rechercher
Rechercher

Actualités

Nassib Lahoud contre « la politique du diktat »

Le député Nassib Lahoud, représentant le Renouveau démocratique, a de nouveau exprimé, au nom de l’opposition, son « rejet catégorique de la politique du diktat et du fait accompli, qui bafoue la volonté et le droit des Libanais à désigner et à changer leurs responsables ; de la légèreté avec laquelle la Constitution est traitée ainsi que la manipulation de certains articles fondamentaux et consensuels ; de la prorogation de la corruption, de la crise économique, du chômage et de l’émigration, et de la nouvelle tentative d’imposer un régime sécuritaire ». Selon Nassib Lahoud, « l’élection dont le Liban est sur le point d’être privé est une occasion importante qui pourrait être mise à profit pour consolider le consensus national, condition sine qua non pour le développement du pays ; pour consolider la confiance des Libanais et du monde dans le Liban, condition essentielle pour résoudre la crise financière, économique et sociale ; pour dynamiser le régime démocratique et mettre fin aux atteintes qu’on lui porte, condition essentielle pour l’édification d’un État moderne et la lutte contre la corruption ; et pour recouvrer la souveraineté et l’indépendance du Liban et bâtir un partenariat stratégique avec la Syrie, fondé sur la confiance et la libre décision, condition sine qua non pour faire face aux défis extérieurs ». « C’est ce que nous voulions à travers la libanisation de l’échéance, et c’est là la volonté des Libanais. Mais ce qui s’est produit sur le terrain a été dans le sens inverse. Les autorités syriennes ont spolié sans retenue la décision dans le cadre de ces élections, et les responsables libanais ont été sommés de se rétracter sous la pression, ce qui a mené à des conséquences désastreuses bien connues, mais aussi à placer le Liban et la Syrie en porte-à-faux avec la légalité internationale et l’Onu. Les excès de la mainmise syrienne au niveau de ces élections ont mené à l’internationalisation et à cette confrontation avec la légalité internationale », a poursuivi M. Lahoud. Le député a enfin appelé à « désamorcer la crise par la libanisation – mais réelle cette fois – de la présidentielle, pour redonner aux Libanais la liberté de choix et pour porter à la magistrature suprême un président garant de l’unité et de la souveraineté du pays, mais aussi des intérêts stratégiques avec la Syrie ». Et de conclure : « Nous voterons assurément contre cette violation de la Constitution. »
Le député Nassib Lahoud, représentant le Renouveau démocratique, a de nouveau exprimé, au nom de l’opposition, son « rejet catégorique de la politique du diktat et du fait accompli, qui bafoue la volonté et le droit des Libanais à désigner et à changer leurs responsables ; de la légèreté avec laquelle la Constitution est traitée ainsi que la manipulation de certains...