Alors que le groupe de l’islamiste al-Zarqaoui revendiquait hier l’assassinat de trois otages turcs, la mobilisation française pour les deux journalistes kidnappés semblait porter ses fruits. Malgré l’expiration des deux ultimatums adressés par leurs ravisseurs, l’ambassadeur de France à Bagdad a affirmé hier que Christian Chesnot et Georges Malbrunot étaient « vivants et en bonne santé ». En soirée, le directeur de la rédaction du Figaro, qui emploie l’un des deux journalistes, a annoncé que les otages avaient été remis à un autre groupe d’opposants. Les efforts pour obtenir leur libération ne se sont pas relâchés pour autant, et hier c’était au tour d’une délégation de musulmans de France de lancer un appel solennel lors d’une visite à Bagdad. Sur le plan politique, le journal du Premier ministre irakien Iyad Allaoui a vivement critiqué le président Chirac en soulignant que l’enlèvement des deux journalistes était la conséquence de son refus de « participer au rétablissement de la sécurité » en Irak.
Alors que le groupe de l’islamiste al-Zarqaoui revendiquait hier l’assassinat de trois otages turcs, la mobilisation française pour les deux journalistes kidnappés semblait porter ses fruits. Malgré l’expiration des deux ultimatums adressés par leurs ravisseurs, l’ambassadeur de France à Bagdad a affirmé hier que Christian Chesnot et Georges Malbrunot étaient « vivants...
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