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En présence notamment de Joumblatt, de Kornet Chehwane, du Forum démocratique, du PCL et du CPL Congrès national de l’opposition demain contre l’amendement

Les contacts entrepris ces derniers jours par différents pôles de l’opposition et des membres de la société civile ont débouché hier sur l’organisation d’un congrès national pour « la défense de la République et la préservation de la Constitution ». Le congrès, qui fait suite à la pétition nationale déjà signée par près de 400 personnalités de la société civile, se tiendra demain jeudi à 12h au siège de l’Ordre de la presse à Raouché. Cette initiative, qui ressemble à bien des égards au « congrès des libertés » du Carlton organisé à la suite des événements d’août 2001, regroupera notamment le chef du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, et les députés de son bloc parlementaire (la Rencontre démocratique), le chef du Renouveau démocratique, le député Nassib Lahoud, et les membres de cette formation, les membres du Forum démocratique, les députés et les membres du Rassemblement de Kornet Chehwane, les représentants du Courant patriotique libre (CPL-aouniste), des Forces libanaises, du Mouvement réformiste kataëb, de la Base kataëb, du Mouvement de la gauche démocratique (Élias Atallah) et du Parti communiste libanais, ainsi que des députés indépendants, de nombreuses personnalités politiques, syndicales, médiatiques et plusieurs intellectuels et juristes. Dans un communiqué, les organisateurs de ce congrès ont appelé l’ensemble des courants et des partis politiques, ainsi que les instances culturelles, syndicales, médiatiques, sociales et tous les signataires de la pétition concernée à participer au congrès pour consolider la position générale de l’opposition. Commentant cette démarche, le porte-parole du Forum démocratique, l’ancien député Habib Sadek, qui est l’un des signataires de la pétition, a réexprimé son « opposition à l’amendement constitutionnel au service d’une personne ou d’une fraction, surtout si ce service est une réponse aux ordres de l’instance de tutelle bien connue de tous ». Dans un entretien accordé à l’agence al-Markaziya, M. Sadek a précisé que la démarche vise « un style et un régime, et non pas une personne », évoquant « les successions de crises » à tous les niveaux durant les six dernières années. « Logiquement, il est impossible de récompenser ceux qui ont contribué à l’éclatement de ces crises, c’est-à-dire (...) les trois présidents qui tiennent entre leurs mains les rênes du pouvoir depuis Taëf », a-t-il indiqué.
Les contacts entrepris ces derniers jours par différents pôles de l’opposition et des membres de la société civile ont débouché hier sur l’organisation d’un congrès national pour « la défense de la République et la préservation de la Constitution ». Le congrès, qui fait suite à la pétition nationale déjà signée par près de 400 personnalités de la société...