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Actualités - OPINION

Fléchettes L’allégorie du pôv Riri

L’autre jour, j’étais chez une voyante. Une longue salle d’attente. Je bavardais avec ma tante. Accompagnée de son jeune papa. De forte constitution. Qui m’enjoint de ne pas rester. Tous les clients, sauf deux ou trois en livrée, sont du même avis. Je me lève. Mais la voix m’appelle. Un long frisson me traverse. Me tétanise. Je me fiche au garde-à-vous. L’heure de la sainte obéissance a sonné. Et je m’efface devant l’irrésistible regard raspoutinien de la pythonisse qui s’avance vers moi, comme un python à Nice. Que je connais moins bien que le tenant du règne. Car moi je suis plutôt Sardaigne. D’où mon devoir de compagnon le plus fidèle de ma grande sœur casquée d’airain me rappelle. Que je dois boire la ciguë de l’amour-propre perdu. Ou me faire casser les reins. J. I.

L’autre jour, j’étais chez une voyante. Une longue salle d’attente. Je bavardais avec ma tante. Accompagnée de son jeune papa. De forte constitution.
Qui m’enjoint de ne pas rester. Tous les clients, sauf deux ou trois en livrée, sont du même avis. Je me lève. Mais la voix m’appelle. Un long frisson me traverse. Me tétanise. Je me fiche au garde-à-vous. L’heure de...