Alors que le président de la Chambre, Nabih Berry, fixait à vendredi, 18h, la date de la réunion parlementaire qui sera consacrée à l’amendement de l’article 49 de la Constitution, à New York la résolution antisyrienne était toujours en voie de préparation et gagnait du terrain au palais de Verre.
Les États-Unis ont affirmé qu’ils entendaient poursuivre leurs efforts pour une résolution appelant Damas à ne pas s’ingérer dans les affaires libanaises. Le projet de résolution, parrainé par Washington et Paris, est déjà assuré des neuf voix nécessaires à son adoption. Cependant, si un éventuel veto d’un pays membre venait à poindre à l’horizon, le texte prendrait la forme d’une déclaration solennelle de la présidence du Conseil de sécurité.
Dans le même temps à Beyrouth, M. Berry prenait la défense de la Syrie, la déchargeant de toute responsabilité concernant l’amendement de la Constitution. Au cours d’un meeting organisé pour le 26e anniversaire de la disparition de Moussa Sadr – auquel plusieurs milliers de personnes ont participé –, M. Berry s’en est violemment pris aux « services », les accusant d’exercer un chantage contre des responsables politiques.
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