Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Focus sur la ligne stratégique

Selon des sources proches du pouvoir, la campagne extérieure qui cible la prorogation ne se centre pas sur la personne même du président Lahoud. Mais sur les grands choix stratégiques auxquels le Liban et la Syrie s’accrochent. Options essentielles dont les trois principales restent : le rejet de l’implantation ; le refus d’une neutralisation du Hezbollah accompagné du déploiement de l’armée au Sud ; le non à la solution israélienne pour la région. Ces sources soulignent que lorsque quatre grandes puissances (les USA, la France, le Royaum-Uni et l’Allemagne) proclament le même jour des positions similaires, il ne peut s’agir d’une coïncidence. Donc qu’il y a action concertée. Pour les personnalités citées, il y a là un complot international, qui rebondit sur quelques positions locales rejetant l’amendement de la Constitution. Le tout visant à accentuer la pression sur la Syrie comme sur le Liban, pour les amener à accepter des exigences toujours refusées. Toujours selon les mêmes sources, les puissances mentionnées ont voulu se servir de l’amendement constitutionnel comme passerelle pour remettre sur le tapis de vieilles machinations. Dont celle relative à l’implantation, de nouveau évoquée récemment. Les sources proches du pouvoir indiquent que le régime prorogé va donner la priorité, pour le moment, à la lutte de résistance face aux pressions régionales. Sans négliger les affaires locales. À ce propos, il est question d’une nouvelle loi électorale pour les législatives renforçant le degré de représentativité des parlementaires, en limitant les effets, ou les méfaits, des bulldozers. Quant aux relations avec le président Hariri, ces sources affirment que le président Lahoud n’a jamais eu d’a priori à ce propos. Qu’il n’a jamais considéré la question sous un angle personnalisé, mais en fonction des prestations et de la praxis de pouvoir. Ajoutant que le chef de l’État ne transige pas plus dans les affaires intérieures que dans les affaires régionales. Et de conclure en notant que le président Lahoud ne compose pas dans les affaires politiques intérieures, face à des positions d’escalade. Comme le montre son rejet de la politisation des fonds destinés aux déplacés.
Selon des sources proches du pouvoir, la campagne extérieure qui cible la prorogation ne se centre pas sur la personne même du président Lahoud. Mais sur les grands choix stratégiques auxquels le Liban et la Syrie s’accrochent. Options essentielles dont les trois principales restent : le rejet de l’implantation ; le refus d’une neutralisation du Hezbollah accompagné du...