FESTIVAL DE GHOSTA - Du 28 août au 1er septembre Hommage, en images, à l’acteur Philippe Akiki (PHOTOS)

Le Salon de l’art visuel du Festival de Ghosta rend hommage, dans sa cinquième édition, à Philippe Akiki. Treize artistes y présentent, outre un florilège de leurs œuvres, au moins une dédiée ou représentant l’acteur décédé. Sami Abou Kheir donne à voir plusieurs portraits, dont un de Akiki au temps de sa jeunesse esquissé au charbon et datant de 1967. Chadi Bassil représente, à l’huile, des scènes du village libanais; Anthony Khalil dessine, à l’aquarelle, les vieilles maisons traditionnelles; les travaux de Dina Awarke se déclinent comme un savant mélange de collages, d’acrylique et de pastel. Il y a là les paysages et natures mortes d’Élisa Abdel Rahman; les aquarelles d’Antoine Mattar et la maison des Akiki à Ghosta, dessinée par Tony Massaad. Côté sculptures, Rudolph Chamoun présente un buste de l’acteur et Nabil Basbous dresse des gravures mêlant le bois et la pierre. Le portrait croqué au crayon par Iryna Zein, s’inspirant du Royaume des pauvres, œuvre écrite et mise en scène par Philippe Akiki, illustre l’affiche du festival. Par un savant montage de photographies et de coupures de presse, la jeune Maya Tuéni retrace les grandes étapes de la vie de Philippe Akiki. Dany Éliane expose, quant à lui, des œuvres exécutées sur ordinateur et Jacques Menassa propose une série de portraits en noir et blanc de l’acteur en 1978. Pour compléter cet hommage, un documentaire sur la vie de Akiki, réalisé par Nisrine Gebrayel, a été projeté lors de l’inauguration du festival. Il a été accompagné d’un «Album photos» regroupant, comme son titre l’indique, des portraits de l’artiste natif de Ghosta, signés par Jacques Menassa. L’inauguration du Festival de Ghosta aura lieu demain, samedi 28 août, à 20 heures, avec le vernissage du 5e Salon de l’art visuel. Au programme des activités qui se déroulent jusqu’au 1er septembre: un concert du chanteur Fadel Chaker accompagné de Georges Harik dimanche 29; un dîner dansant animé par Joseph Nemnem, Rania Khoueiry Mourad et Tony Farah, lundi 30, et, mardi 31, un récital de chants religieux donné par la chorale de Kadicha sous la direction du père Youssef Tannous.