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Les lecteurs ont voix au chapitre

Bravo les FSI ! Samedi 21 août, j’ai écopé d’un procès-verbal assorti d’une amende sur le trajet Zahlé-Baalbeck, alors que j’allais assister à un spectacle dans le cadre du festival. Pourquoi ? Absence d’extincteur dans la voiture, m’a-t-on fait valoir, alors que pour tout le reste, j’étais parfaitement en règle : le véhicule venait de subir le test de la mécanique et j’avais mis, bien évidemment, ma ceinture de sécurité. Le plus étonnant, c’est qu’on peut relever beaucoup plus d’infractions sur cette route que sur d’autres : automobiles roulant en sens interdit, vitesse excédant de beaucoup les limites autorisées, absence de ceinture de sécurité. Or, aucune de ces infractions n’est pénalisée. Et c’est un soir où nombreuses sont les personnes qui, en allant assister à un programme du Festival de Baalbeck, ont l’occasion de découvrir la région, que les agents des FSI décident de ne s’intéresser qu’à la présence d’un extincteur dans la voiture. Félicitations. Edmond Rabbath Le fleuve dit vert Il est triste de voir les Libanais attendre que l’ambassadeur du Canada, M. Michel Duval, visite le Litani pour constater, eux aussi, à quel point le paysage est dégoûtant. Il faut inviter le ministre de la Santé du Liban à visiter le Litani et aussi le fleuve Abou Ali à Tripoli... Il serait plus intéressé de voir de ses propres yeux un spectacle répugnant. Il ne doit pas oublier de prendre là un « falafel » ou de visiter le marché. Il est triste de laisser la population vivre à côté d’un tel site. La presse devrait demander à l’État de remédier à la situation. Et d’inviter par la même occasion le président de la municipalité de Tripoli ainsi que le ministre du Tourisme à faire un tour en autobus dans la région. Fawzi J. KFOURY Reconduction et services « À partir du moment où le président décide de reconduire son mandat, la présidence se transforme en bureau de services visant à satisfaire les différentes forces politiques afin d’assurer sa réélection », déclare M. Boutros Harb. Ne serait-ce pas le cas de tous ceux qui ont des postes exécutifs, comme les ministres et le président du Conseil ? Alors, pourquoi peuvent-ils obtenir la reconduction de leur mandat ? Ne serait-ce pas aussi le cas de tous les présidents de la République de par le monde depuis les débuts de l’histoire ? Serions-nous plus démocratiques que la France et les États-Unis, pour ne citer que ces deux pays ? Roger AKL Si tu veux ma place, prend mon handicap Le commentaire que nous publions ci-dessous fait suite à une lettre parue dans nos colonnes le 3 août, et dans laquelle Mme Virginie Nigoghossian protestait contre le fait qu’en dépit de la plaque bleue de handicapée sur sa voiture, une place lui avait été refusée par l’agent de faction. Je voudrais adresser un message de soutien a Mme Virginie Nigoghossian, et lui exprimer mon indignation et ma colère face au comportement honteux de certains. Comment pouvons-nous favoriser des instincts individualistes plutôt que des actes de civisme ? Il y a dans le pays des personnes qui croient que, grâce à l’argent, elles pourront s’offrir tout ce dont elles rêvent, sans se soucier de la situation des autres. Les gens ne pensent plus qu’à eux, et la souffrance des autres ne les concerne en rien, du moment qu’ils sont en pleine forme sur le plan social, économique, etc. Cependant, je tiens à leur rappeler qu’il n’y a pas de surhomme, et que nul n’est du jour au lendemain à l’abri d’un accident de santé. Houssam MROUÉ Sur les routes du Liban Comment ? Pas d’extincteur dans votre voiture ? Alors vous êtes bon pour un PV. Cela s’est passé samedi dernier, sur la route menant de Zahlé à Baalbeck, alors que, pour tout le reste, l’automobiliste était parfaitement en règle, qu’il s’agisse du contrôle mécanique ou de la ceinture de sécurité. Pensez un peu : un extincteur, on avait oublié cela depuis le précédent ministre de l’Intérieur, M. Michel Murr, qui avait édicté un arrêté en ce sens. On en est encore à s’interroger sur les raisons d’un tel souci, alors qu’on voit mal un conducteur s’escrimant avec une bombe de neige carbonique pour éteindre le sinistre qui se serait déclaré dans son moteur. Mais enfin… On pourrait encore se demander ce que font les Forces de sécurité intérieure s’agissant de l’usage du téléphone portable au volant – n’est-ce pas que cela est interdit ? – ou bien des assassins à quatre roues qui se livrent à des slaloms de la mort sur nos autoroutes, ou encore de cette véritable terreur qui s’appelle le motard libanais. À l’évidence, les « papillons » ne sont pas pour ceux-là. Un lecteur se demande s’il existe un minimum de coordination entre les différents ministères dits des services, qui s’occupent entre autres des rues de la capitale. Il s’agit, on l’aura compris, de s’assurer que des travaux entrepris ne vont pas se prolonger indéfiniment, sous prétexte que les Télécoms n’ont rien à voir avec les TP, lesquels ne s’occupent évidemment pas des trottoirs, qui sont à la charge de la municipalité, etc. Un minimum de coordination, svp Les recettes du tourisme devraient, cette année, être assez élevées comparées à celles des années précédentes. Bravo, M. le ministre du Tourisme, nous espérons que vous y êtes pour quelque chose. Tout le monde a remarqué le flot de voitures étrangères, principalement arabes sur nos routes bien asphaltées, pour la circonstance. Nos centres de villégiature se portent bien, le commerce est florissant (dans certaines régions et pour certains secteurs), bref, cela se fait sentir. Mais le ministre des Travaux publics semble en désaccord avec celui du Tourisme. L’un veut recevoir les touristes et faire profiter le pays de cette saison d’été ; l’autre, par contre, trouve que la saion idéale pour creuser, réparer et... ensuite asphalter, c’est bien l’été. Pauvres habitants, locataires, propriétaires, automobilistes et piétons qui empruntent le secteur de Hamra-Banque du Liban-Spears. En début de saison, c’était la rue principale de Hamra qui était condamnée et les pauvres « hamriotes » ont lutté de toutes leur forces afin de hâter la finition de ces travaux (...). À présent, c’est la rue Spears qui souffre. Comme par enchantement, un beau matin, déferlement de gendarmes, de tracteurs, de grues, de camions et cette rue se ferme, sans explication aucune, à part les quelques pancartes jaunes du ministère des Travaux publics. Le comble c’est que, quelques semaines plus tôt, le même tronçon subissait le même sort, pour aménagement des trottoirs. Pourquoi le citoyen doit-il passer tout l’été à souffrir le martyre – en pleine chaleur – pour manque de coordination entre les ministères ? « Team Work », disent les Anglo-Saxons. Voilà ce qui vous manque. Fouad A. SALHA Procès interminable Je me retrouve aujourd’hui « héritier » d’un procès vieux d’une quarantaine d’années et qui est bloqué depuis deux ou trois ans en cassation. Or, quelle ne fut ma surprise, l’autre jour, d’entendre le ministre de la Justice nous révéler que quatre ou cinq chambres, comprenant chacune un seul juge, sont saisies de non moins de 4500 dossiers. Un proche parent, expert en la matière, estime qu’à la Cour de cassation, un juge auquel l’on a adjoint de bons assesseurs pouvait connaître de quelque 12 dossiers par mois, en ne comptant pas les vacances d’été et les nouveaux dossiers. Calculons : il serait donc parfaitement normal que mon cas fête dans quelque temps ses cinquante ans. Mes petits-enfants pourront toujours, en s’armant eux aussi d’un peu de patience, connaître le fin mot de mon histoire. Antoine SABBAGHA Mariage refusé Suite à une récente information publiée dans L’Orient-Le Jour sur un mariage refusé au Liban entre un Libanais qui habite à Los Angeles et une Israélienne maronite, je tiens à vous faire savoir que mon mari et moi avons le même problème. Mon mari est Libanais et était soldat dans l’ALS. Il est entré en Israël en mai 2000. Je suis Française née en France de parents français catholiques qui se sont convertis au judaïsme dans les années 80. Nous sommes partis habiter en Israël en 1982. J’ai rencontré mon mari donc en Israël. Nous nous sommes mariés civilement à Chypre en juin 2001. Mon mari a refusé de prendre la nationalité israélienne et est rentré au Liban en septembre 2003. Il a été jugé et condamné à un an de prison, une peine qu’il purge à la prison de Roumié. Nous avons 2 garcons : l’un est né en Israël, l’autre en France car quand mon mari est retourné au Liban je suis retournée en France. J’ai fait parvenir à l’ambassade libanaise à Chypre tous les documents pour enregister notre mariage, ce qui nous a été refusé. De plus, mon mari n’ayant pas encore trente ans doit accomplir son service militaire, vu qu’au Liban, il est considéré comme célibataire. Et tant qu’il n’aura pas accompli son service militaire, il n’obtiendra pas son passeport. Il est né Libanais, il est retourné au Liban par amour pour son pays. Il s’est repenti et a payé sa dette envers le Liban, ce même Liban refuse de le reconnaître en tant que marié et père de famille. Arielle BLAIS Adressez vos commentaires par fax (01/360390), par lettre (rubrique Courrier des lecteurs, boîte postale 2488) ou par mail : redaction@lorientlejour.com
Bravo les FSI !

Samedi 21 août, j’ai écopé d’un procès-verbal assorti d’une amende sur le trajet Zahlé-Baalbeck, alors que j’allais assister à un spectacle dans le cadre du festival. Pourquoi ? Absence d’extincteur dans la voiture, m’a-t-on fait valoir, alors que pour tout le reste, j’étais parfaitement en règle : le véhicule venait de subir le test de la...