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Actualités - CHRONOLOGIE

PRÉSIDENCE - À l’occasion de la signature de l’accord de libre-échange entre le Liban et le CCG Lahoud : Le succès du sommet arabe dépend d’un accord préalable sur l’ordre du jour

Le chef de l’État, Émile Lahoud, a réaffirmé hier que le succès du prochain sommet arabe de Tunis dépend de l’accord préalable sur les points inscrits à son ordre du jour. « Cela, afin que les Arabes parlent d’une même voix, notamment en ce qui concerne les échéances importantes et délicates que la région est sur le point de traverser. Afin, également, que les divergences n’amoindrissent pas la capacité des pays arabes à faire face » à ses défis, a dit le chef de l’État. Le général Émile Lahoud a souhaité que le sommet de Tunis vienne compléter et enrichir la solidarité née du sommet de Beyrouth en 2002, « l’un des plus réussis, au cours duquel les leaders arabes ont choisi, par le biais de l’initiative qu’ils ont adoptée, la paix juste, globale et durable ». Cette initiative, a-t-il rappelé, a entraîné un refus immédiat d’Israël, qui a lancé une guerre en bonne et due forme contre les Palestiniens, qui se poursuit avec davantage d’escalade. À ce sujet, des sources diplomatiques ont estimé que c’est dans les 48 heures à venir que l’on sera fixés sur le sort de ce XVIe sommet de Tunis, surtout que le président tunisien, Zine el-Abidine Ben Ali, a demandé un délai de trois jours pour étudier ce à quoi ont abouti les ministres arabes des AE au Caire il y a deux jours. Les sources en question précisent qu’un débat ardu a eu lieu sur plusieurs points inscrits à l’ordre du jour du sommet, dont la situation en Irak et les derniers rebondissements dans les territoires palestiniens occupés. Quant au projet des réformes, les résultats des concertations interarabes n’ont pas convaincu tous les pays arabes – certains ont exprimé de vives réserves, ce qui a poussé les participants à laisser les chefs d’État décider de ce sujet. Il semble également que les modifications apportées aux documents de travail sont beaucoup plus « esthétiques » que « substantielles », et qu’elles ne changent en rien le fond des problèmes. Enfin, les chefs de la diplomatie arabes ont décidé de ne pas changer la date du sommet – 22 et 23 mai –, sachant qu’il se tiendrait à Tunis si la Tunisie insiste pour être le pays-hôte, et au Caire si elle ne parvient pas à respecter la date-butoir. Quoi qu’il en soit, c’est au palais de Baabda et devant le ministre koweïtien des Affaires étrangères, Mohammed al-Sabbah, ainsi que le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe (CCG), Abdel-Rahmane Attiyah, que le chef de l’État s’exprimait hier, en présence du chef de la diplomatie Jean Obeid et de l’ambassadeur du Koweït au Liban, Ali Sleimane el-Saïd. Tout ce monde était réuni à l’occasion de la signature entre le Liban et le CCG d’un accord de libre-échange. Émile Lahoud a espéré que cet accord, le premier du genre entre le CCG et un pays arabe, pave la voie à un renforcement de la coopération entre les pays membres de la Ligue arabe et traduise davantage de solidarité au niveau économique et commercial que celle prévalant sur le plan politique. Signalons enfin qu’Émile Lahoud a successivement reçu une délégation conjointe du Conseil des Églises du Moyen-Orient et de l’association Caritas, puis le directeur du cabinet du ministre brésilien du Tourisme, Sidney Alves Costa, en présence de l’ambassadeur brésilien au Liban, Marcus de Vicenzi.
Le chef de l’État, Émile Lahoud, a réaffirmé hier que le succès du prochain sommet arabe de Tunis dépend de l’accord préalable sur les points inscrits à son ordre du jour. « Cela, afin que les Arabes parlent d’une même voix, notamment en ce qui concerne les échéances importantes et délicates que la région est sur le point de traverser. Afin, également, que les...