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PHOTOGRAPHIE - Jusqu’au 18 août à Mar Mikhaël Une ancienne gare revenue à la vie le temps d’une exposition… (photos)

Le Festival de rue de Beyrouth a présenté, dans le cadre de la campagne du transport durable de Green Line, une exposition de photos organisée à l’ancienne gare de Mar Mikhaël, en collaboration avec le syndicat des photographes de presse. Cette exposition, financée par l’Association Heinrich Böll, se tiendra jusqu’au mercredi 18 août. Baptisée «Those were the days» (la nostalgie du passé) et sous le thème «Passé et présent du transport terrestre au Liban», l’exposition a été placée dans un cadre on ne peut plus singulier. Un wagon décharné et rouillé a accueilli trente photographies provenant de la collection privée de Fouad Debbas et une collection amassée par Tatig Tendjoukian. Ces clichés, réalisés entre 1895 et 1993 (noir et blanc ou en couleurs), retracent une grande partie de l’histoire du chemin de fer au Liban. Plusieurs gares y apparaissent, dont celles de Mar Mikhaël, Tripoli, Bhamdoun, Araya, Ain-Sofar et Riyak. Une exposition qui restitue, pour un temps, la mémoire d’une époque. Autant de scènes qui ne sont désormais que souvenirs. Les restes de vieux trains de la gare ont été aménagés en une sorte de musée où le visiteur se promène, en observant d’un œil curieux ces vestiges d’un autre temps. Des courts-métrages tournés à l’intérieur de plusieurs gares par des étudiants en art dramatique sont projetés au cours de l’exposition. Un jeune photographe, Eddy Choueiry, a projeté des dizaines de diapositives effectuées lors de ses randonnées dans plusieurs anciennes gares du pays. Il avait visité la ligne Beyrouth-Riyak avec ses diverses stations (Furn el-Chebbak, Baabda, Aley, Bhamdoun, Sofar et Mreyjet). Ainsi, cliché après cliché, le visiteur découvre l’état actuel de dizaines de gares laissées à l’abandon. Sur le même thème, Kevin Martin a suivi, pour sa part, la ligne Beyrouth-Nakoura et présente une série de photos enregistrées sur DVD et projetées sur un écran de télévision. À l’intérieur de la gare sont exposés les clichés des membres du club de l’AUB ayant participé à un concours sur le thème du «Transport durable et les effets nocifs des véhicules sur l’environnement». Ainsi, l’histoire d’un siècle de chemin de fer est retracée aujourd’hui à l’ancienne gare de Mar Mikhaël. Une gare seulement animée par le mouvement incessant des bus de l’OCFTC (Organisation des chemins de fer et des transports en commun), appellation qui semblerait partiellement injustifiée pour des raisons évidentes… Myriam NAJM L’Association Green Line Fondée en 1991 par des étudiants de plusieurs universités libanaises, l’association a choisi son nom en se référant à la «ligne verte» qui coupait Beyrouth en deux pendant la guerre du Liban. Le but principal de l’association est la protection de l’environnement. Dans ce cadre, elle organise plusieurs campagnes: la lutte contre les incendies, la protection des plages publiques, etc. Par ailleurs, et à travers sa campagne pour le transport durable, l’association œuvre dans le but d’encourager et de préserver le mieux possible le transport durable, et de prévenir les effets nocifs des véhicules sur l’environnement.
Le Festival de rue de Beyrouth a présenté, dans le cadre de la campagne du transport durable de Green Line, une exposition de photos organisée à l’ancienne gare de Mar Mikhaël, en collaboration avec le syndicat des photographes de presse. Cette exposition, financée par l’Association Heinrich Böll, se tiendra jusqu’au mercredi 18 août.
Baptisée «Those were the days»...