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Baabda - Priorité au volet de la subsistance Pas de justice sociale sans partenariat entre patrons et travailleurs, souligne le chef de l’État (photo)

Le président Émile Lahoud a consacré une grande partie de lundi au dossier socio-économique. Il a conféré avec l’organisme de contrôle des banques (voir en page 8), avec le président de la Fédération des chambres de commerce, pilier des organismes économiques, Adnane Kassar. Et pour commencer, avec une délégation fournie de la Confédération générale des travailleurs du Liban (CGTL) conduite par Ghassan Ghosn. Le président Lahoud a souligné à cette occasion que la justice sociale ne peut prendre corps qu’à travers un partenariat entre patrons et travailleurs. Sous l’égide d’un État qui doit assumer ses responsabilités à l’égard de la population. Par le biais de prestations sociales et humanitaires destinées à permettre aux citoyens de vivre décemment. Le chef de l’État s’est félicité de la récente approbation en Conseil des ministres de l’assurance-vieillesse ainsi que de la restructuration du Conseil national des prix. Il estime que ce sont là des étapes sur une voie de redressement social rendu nécessaire par le fait avéré que nombre de Libanais vivent dans la gêne. Ils se tournent dès lors naturellement vers l’État pour qu’il assure leurs droits, tout comme ils font eux-mêmes leur devoir, tiennent leurs obligations à l’égard de la patrie. Pour le président Lahoud, la stabilité sociale protège les réalisations nationales ou panarabes du Liban. Il répète que l’État doit continuer à appliquer un plan de justice sociale pour soulager la misère des nécessiteux. Afin qu’ils puissent contribuer à l’édification, au redressement, au développement de la nation. Pour le président de la République, il faut s’employer à remettre sur pied la classe moyenne en vue de stabiliser la société civile d’une manière égale à la stabilité politique ou sécuritaire. Il exprime le souhait que le dialogue reste ouvert entre l’État, les travailleurs et les patrons. Insistant sur la réforme, il indique qu’elle doit permettre un changement qualitatif au niveau d’une mentalité qu’il faut dépasser. Ce changement devant, évidemment, prendre en compte l’intérêt national supérieur, loin des considérations personnelles ou particulières. Le président Lahoud se dit optimiste à ce propos, soulignant la confiance qu’il porte aux Libanais. Il a pressé les travailleurs de rester unis, de se focaliser sur leurs aspirations légitimes. Pour marteler que les événements sanglants du 27 mai, journée de grève CGTL, ne doivent en aucun cas se répéter. D’autant que l’État est proche des justes revendications des prolétaires, qu’il est toujours disposé à un dialogue effectif, ne débouchant pas sur de vaines promesses. Pour sa part, le président de la CGTL a prononcé un discours de remerciements au président Lahoud tant pour ses orientations sociales que pour l’assurance-vieillesse. Il a relevé que la confédération n’est pas responsable de ce qui s’est produit comme incidents le 27 mai. Car elle est soucieuse de la stabilité du pays et de sa sécurité. Ghosn a ajouté qu’il y a de la lenteur dans le dialogue avec le patronat et avec le gouvernement. Kassar De son côté, Adnane Kassar, président de la Fédération des chambres de commerce, a déclaré, après l’audience qui lui a été accordée à Baabda, qu’il a voulu congratuler le chef de l’État pour le succès manifeste de la saison estivale de tourisme et de villégiature. Il a affirmé qu’un tel résultat est le fruit, avant tout, de la stabilité sécuritaire dont le pays bénéficie. C’est un facteur essentiel qu’il faut préserver à tout prix, a-t-il dit. Kassar a indiqué avoir de même transmis au chef de l’État la satisfaction des organismes économiques à la suite de l’adoption en Conseil des ministres du projet de l’assurance-vieillesse. À l’en croire, le patronat est tout autant attaché à cette formule de retraites que les travailleurs. Kassar demande que l’on accélère la procédure de transmission du projet de loi à la Chambre pour en hâter la concrétisation. Il souhaite cependant que l’on prenne les remarques des organismes économiques en considération. Et que l’on s’efforce d’améliorer la situation de la Sécurité sociale. Il indique qu’il a par ailleurs soulevé la question du Conseil économique et social dont le mandat a expiré depuis belle lurette. Par ailleurs, après un entretien avec l’ambassadeur d’Allemagne et une audience accordée au conseil municipal de Minieh, Tripoli, le président Lahoud a conféré avec Abdel Hadi Mahfouz, président du Conseil national de l’information audiovisuelle. Les échanges ont porté sur le cas d’al-Manar, déférée en France par le CSA devant le Conseil d’État qui veut faire interdire la chaîne du Hezbollah de diffusion via Eutelsat.
Le président Émile Lahoud a consacré une grande partie de lundi au dossier socio-économique. Il a conféré avec l’organisme de contrôle des banques (voir en page 8), avec le président de la Fédération des chambres de commerce, pilier des organismes économiques, Adnane Kassar. Et pour commencer, avec une délégation fournie de la Confédération générale des travailleurs...