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Social - La gestion du projet doit revenir à la CNSS, insistent les ministres d’Amal Lahoud : Évitons de politiser le dossier de l’assurance-vieillesse (photo)

Le président de la République, le général Émile Lahoud, s’est félicité hier de l’adoption du projet de loi sur l’assurance-vieillesse, du plan directeur des carrières et de la formation du Conseil national pour la politique des prix. Il a indiqué dans ce cadre que les décisions du Conseil des ministres « confirment le souci de l’État de satisfaire les besoins et les revendications des citoyens en veillant sur leur bien-être social et environnemental ». Selon ses visiteurs qui se sont entretenus avec lui à Baabdate, M. Lahoud a notamment estimé que l’État n’a pas le droit d’invoquer une échéance (présidentielle) pour justifier un laxisme quelconque en matière de services publics, surtout quand il s’agit de domaines aussi importants que la santé ou la situation sociale du citoyen. Et de poursuivre dans ce cadre : « Je souhaite vraiment que le projet de loi sur l’assurance vieillesse tant espéré par les Libanais entre en vigueur après avoir été étudié et approuvé par le Parlement. » « De fait, a-t-il ajouté, ce projet social concerne tous les Libanais sans exception. » Aux yeux du président de la République, il faut donc éviter de traiter ce dossier sous l’angle politique, d’autant plus que le système des retraites est dans l’intérêt de tous les Libanais. À noter que M. Lahoud a évoqué hier ce même sujet avec le ministre Assem Kanso et avec l’ancien bâtonnier des avocats, Raymond Chédid. Par ailleurs, les ministres du mouvement Amal ont continué à insister sur la gestion de ce service par la Caisse nationale de Sécurité sociale, et non par un établissement public indépendant de cet organisme. Le ministre d’État Michel Moussa a été très clair sur ce point : « Nous allons contribuer à hâter l’approbation du projet de loi au Parlement », a-t-il dit, avant de préciser : « La gestion de ce projet doit revenir à la CNSS. » Selon le ministre, il convient toutefois de réformer en profondeur la Caisse, « sur base d’une décision politique prise en Conseil des ministres ». Le ministre de l’Agriculture Ali Hassan Khalil, qui avait déjà donné son point de vue sur cette affaire à l’issue de la réunion du Conseil des ministres, est revenu hier encore à la charge, en déclarant à la LBCI : « Notre opposition se limite à la création d’un nouvel établissement public pour la gestion de la caisse des retraites. » Soulignant ainsi la nécessité d’éviter au pays la création de nouvelles institutions, la priorité devant aller au dégraissage du mamouth administratif, M. Khalil a dénoncé le sentiment de résignation et d’impuissance qui prévaut au sein de l’État quand il s’agit de remédier aux situations difficiles que connaissent certaines institutions publiques. De son côté, le président de l’Association des industriels, Fadi Abboud, a déclaré que la question primordiale dans cette affaire est de savoir « qui va gérer la caisse des retraites ». Il a effectivement rappelé que certains établissements publics fonctionnent suivant la mentalité du secteur privée. En tout état de cause, M. Abboud insiste sur un maximum de prudence dans la réalisation de ce projet qui implique la gestion d’une masse monétaire considérable. Selon lui, il est nécessaire que des investisseurs professionnels prennent en charge le placement des fonds de retraites, « le rôle de l’établissement public en question devant se limiter à celui du contrôle de la gestion ». Le président de l’Association des industriels a préconisé dans ce cadre une libre concurrence permettant à toutes les entreprises internationales de proposer des offres pour l’investissement de ces fonds.

Le président de la République, le général Émile Lahoud, s’est félicité hier de l’adoption du projet de loi sur l’assurance-vieillesse, du plan directeur des carrières et de la formation du Conseil national pour la politique des prix. Il a indiqué dans ce cadre que les décisions du Conseil des ministres « confirment le souci de l’État de satisfaire les besoins et...