Le député et candidat à l’élection présidentielle Robert Ghanem a estimé hier que l’échéance de novembre était devenue « un moyen pour les États-Unis de faire pression sur la Syrie ».
M. Ghanem, qui s’exprimait hier devant des délégations populaires dans la Békaa, a qualifié les récents propos du numéro deux du département d’État américain, Richard Armitage, de « contradictoires ». « Comment Armitage reconnaît-il le rôle de la Syrie dans la présidentielle et affirme-t-il que l’échéance concerne les deux gouvernements, en réclamant par ailleurs le retrait unilatéral des forces syriennes du Liban, sans prendre en considération le fait que c’est une décision qui concerne aussi les deux gouvernements, lesquels sont liés par des accords sécuritaires ? » s’est-il demandé.
« La question de la présence syrienne au Liban ne doit pas être un facteur de pression sur la Syrie ou visant à exciter les passions des Libanais », a-t-il ajouté, estimant que « cette question doit être replacée dans le cadre du conflit israélo-arabe, auquel le Liban est mêlé ».
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