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Actualités - CHRONOLOGIE

Terrorisme - Le niveau d’alerte est relevé à « très élevé » (orange) à New York, Washington et le nord du New Jersey El-Qaëda veut frapper de nouveau des cibles financières aux États-Unis, révèle Tom Ridge (photo)

Le groupe terroriste el-Qaëda veut commettre de nouveaux attentats aux États-Unis contre des objectifs aussi symboliques que le Fonds monétaire international, la Banque mondiale à Washington ou la Bourse de New York, a révélé hier soir le gouvernement américain. Bien qu’elles soient « inhabituellement précises », les menaces ne sont pas « imminentes », a affirmé Tom Ridge, le secrétaire américain à la Sécurité intérieure, au cours d’une conférence de presse à Washington. Il a particulièrement souligné le risque d’attentats à l’aide de voitures ou de camions piégés. En raison de la précision des renseignements, le gouvernement a immédiatement décidé de relever l’état d’alerte pour les immeubles ayant des activités financières à New York, Washington, mais aussi dans le nord de l’État du New Jersey, de l’autre côté de l’East River qui borde Manhattan et qui abrite de nombreux immeubles appartenant à des firmes de Wall Street. Le niveau a été porté à « très élevé » ou orange, a précisé M. Ridge. New York n’a jamais été à un niveau d’alerte inférieur au niveau orange, le deuxième plus élevé de ce système de codes de couleurs en mars 2002. En revanche, l’état d’alerte pour les États-Unis dans leur ensemble reste au niveau « élevé » ou jaune, a encore précisé M. Ridge. Tom Ridge a assuré que les mesures de sécurité seront multipliées (interdiction de se garer, contrôles renforcés, etc.). Il n’a pas donné d’indication sur la source de ces informations, mais a remercié les alliés des États-Unis dans la guerre contre le terrorisme et nommément cité le Pakistan. Les sièges du FMI et de la Banque mondiale sont situés à seulement quelques centaines de mètres de la Maison-Blanche. Seuls deux gardes armés protégeaient l’immeuble de la BM, a constaté un journaliste sur place. Les rues bordant les deux immeubles en particulier n’étaient pas bouclées vers 19h15 GMT, mais des équipes de télévision étaient déjà sur place. Aucun déploiement policier particulier n’était discernable, selon ce même journaliste. À New York, outre l’immeuble principal de la Bourse, situé dans le quartier de Wall Street, sont également visés des immeubles de Citigroup, le premier groupe financier du monde, qui a son siège dans Manhattan au cœur de la « Grande pomme ». M. Ridge a également cité comme cible potentielle l’immeuble du groupe Prudential Financial, situé dans le nord du New Jersey. Wall Street et Broad Street, la rue sur laquelle donne la fameuse façade à colonnes de la Bourse, sont étroitement surveillées depuis les attentats du 11 septembre 2001. En milieu d’après-midi hier, seuls les habituels gardes de sécurité gardaient l’immeuble et les touristes continuaient à déambuler. Les attentats du 11/9, exécutés par 19 membres commando du réseau el-Qaëda, ont fait près de 3 000 morts aux États-Unis. New York a payé le plus lourd tribut avec 2 749 morts. À Washington, les terroristes avaient jeté un avion de ligne sur l’une des ailes du Pentagone. Les attentats sur New York, menés à l’aide de deux avions de ligne, avaient jeté bas les tours jumelles du World Trade Center, situées en plein cœur du quartier financier. Toutes les activités financières avaient alors été suspendues dans un quartier envahi pendant des semaines par les fumées et la poussière émanant des décombres des deux tours. La Bourse de New York avait finalement rouvert le 17 septembre, sans anicroche technique. Depuis lors, de nombreux établissements financiers ont décidé de se doter d’un dispositif et d’un plan de secours sur lequel se replier en cas de nouvel attentat. Nombre des immeubles de secours se trouvent dans le New Jersey voisin. Trois morts dans un attentat à la bombe en Algérie Trois personnes ont été tuées hier dans la région de Jijel, dans l’Est algérien, dans un attentat à la bombe portant la marque des islamistes armés. Les victimes, toutes de nationalité algérienne, étaient employées d’une compagnie d’électricité installant des lignes à haute tension dans cette région montagneuse à 350 kilomètres environ à l’est d’Alger. Une quatrième personne a été grièvement blessée dans l’explosion, qui s’est produite à Ziama Mansouria, une petite ville située à 40 kilomètres de Jijel. L’attentat n’a pas été revendiqué. Le 21 juin, des activistes du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), mouvement islamiste lié à el-Qaëda, ont commis un attentat à la voiture piégée contre une centrale électrique à Alger. Onze personnes avaient été blessées dans cette attaque d’un type sans précédent depuis le milieu des années 1990. La justice française inculpe quatre ex-détenus de Guantanamo Quatre Français, récemment encore détenus au camp américain de Guantanamo, ont été mis en examen samedi à Paris par les juges Jean-François Ricard et Jean-Louis Bruguière, principalement pour « association de malfaiteurs terroristes ». Nizar Sassi, Brahim Yadel, Mourad Benchellali et Imad Achab Kanouni avaient été transférés le 27 juillet vers la France à la suite d’un accord entre Paris et Washington, qui prévoyait notamment l’ouverture d’une procédure judiciaire à leur arrivée. Selon leurs avocats, les jeunes gens auraient été victimes de « mauvais traitements » comparables à ceux subis par les prisonniers irakiens d’Abou Ghraib. « Fahrenheit 9/11 » : l’Arabie saoudite critique Michael Moore Le réalisateur américain Michael Moore a détourné la réalité dans son documentaire Fahrenheit 9/11 et n’a pas pris la peine de se rendre en Arabie saoudite pour vérifier ses informations, déplore l’ambassadeur saoudien en Grande-Bretagne, cité par le Sunday Telegraph. Le prince Tourki al-Fayçal a jugé que ce documentaire était « extrêmement injuste » envers les Saoudiens. M. Moore affirme dans son film que l’Administration Bush a aidé des ressortissants saoudiens et des membres de la famille d’Oussama Ben Laden à quitter par avion le territoire américain peu après les attentats du 11 septembre 2001, alors que l’espace aérien américain était interdit à tous les vols commerciaux. Dans son documentaire intitulé Le monde selon Bush, le réalisateur français William Karel mentionne également l’évacuation par avion de ressortissants saoudiens, alors que le survol du territoire américain était théoriquement interdit.
Le groupe terroriste el-Qaëda veut commettre de nouveaux attentats aux États-Unis contre des objectifs aussi symboliques que le Fonds monétaire international, la Banque mondiale à Washington ou la Bourse de New York, a révélé hier soir le gouvernement américain.

Bien qu’elles soient « inhabituellement précises », les menaces ne sont pas « imminentes », a affirmé Tom...