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Actualités - CHRONOLOGIE

Terrorisme Obeid critique sévèrement le rapport du département d’État

Le ministre des Affaires étrangères, Jean Obeid, critique sans ménagements le rapport du département d’État sur le terrorisme mondial en l’an 2003 paru récemment. Pour le chef de la diplomatie libanaise, qui joue sur la consonance entre les termes arabes de « intikaï » et de « intikami », le document américain « paraît doucement partial en faveur de la politique du gouvernement israélien. Et durement vindicatif à l’encontre du Liban, de la Syrie, de l’Iran et d’autres. La sélectivité (US) se fait bien faible quand il s’agit d’évoquer les innombrables formes de la violence israélienne. La mémoire (US toujours) se fait courte quand il faut se souvenir des violentes violations israéliennes des lois, des conventions, des us et coutumes, des résolutions et de la légalité internationales. Violations recouvertes d’une couche de terre. Alors que le rapport déterre, par ailleurs, des actes ou des leaderships qui ont été soit effacés, soit éliminés, soit encore exilés. Sans prendre en considération les circonstances, le temps ou l’endroit où les actes se sont déroulés. » Obeid poursuit en dénonçant la pusillanimité, la longanimité américaine à l’égard des meurtres, des assassinats, des habitations incendiées ou détruites par Israël. Complaisance qui contraste fortement avec la dureté manifestée à l’encontre de tout ce qui est de provenance arabe. Et même à l’encontre de parties qui font leur possible pour amortir l’impact de la violence israélienne, notamment au niveau libanais, syrien et palestinien. Le ministre estime que le cas semble presque désespéré. Et qu’aucun traitement correctif, aucun retour à des normes régulières, équitables, justes, ne paraît en vue du côté américain. Il estime que le rapport du département d’État a l’air d’annoncer « un surcroît de fautes, d’erreurs de jugement et de péchés de comportement. » Il invite le prochain sommet arabe, mais également l’Europe du partenariat méditerranéen à rester vigilants par rapport aux dangereux projets qui s’annoncent. « Car dit Obeid en conclusion, ni en Irak, ni en Palestine, ni dans aucun pays arabe cette politique (US) de dérive aveugle ne peut, en se poursuivant, répondre aux impératifs de la vérité et du droit. »
Le ministre des Affaires étrangères, Jean Obeid, critique sans ménagements le rapport du département d’État sur le terrorisme mondial en l’an 2003 paru récemment. Pour le chef de la diplomatie libanaise, qui joue sur la consonance entre les termes arabes de « intikaï » et de « intikami », le document américain « paraît doucement partial en faveur de la politique du...