La conférence nationale ne débutera que dans 15 jours Report, en Irak, de la première expérience démocratique de l’après-Saddam (photo)

Le nouveau pouvoir irakien a été contraint hier de reporter de 15 jours, à la demande de l’Onu, la Conférence nationale qui était présentée comme la première expérience démocratique de l’après-Saddam Hussein. Le secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, aurait demandé ce délai afin de convaincre certains partis politiques encore réticents de participer à la rencontre. Cette conférence, qui doit réunir à Bagdad 1 000 délégués de tout le pays, représente un défi sécuritaire important, dans un climat de grande tension en Irak où les attentats et les enlèvements sont quasi quotidiens. La journée d’hier a d’ailleurs été particulièrement éprouvante, avec l’exécution de deux otages pakistanais, l’enlèvement de quatre Jordaniens et d’un Somalien, et la menace de décapitation d’un Indien. Parallèlement, le secrétaire d’État américain Colin Powell a donné, à Djeddah, son accord de principe à un projet saoudien prônant l’envoi de forces de pays musulmans en Irak. Le groupe de Zarqaoui n’a pas tardé à réagir, lançant des menaces contre les pays arabes tentés d’envoyer des troupes en Irak.