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Diplomatie Obeid reproche au ministre irakien de la Défense ses propos critiques envers l’Iran

Le chef de la diplomatie libanaise Jean Obeid a critiqué hier les propos du ministre irakien de la Défense, Hazem Chaalane, qui avait accusé l’Iran d’encourager la violence et de « tuer la démocratie » en Irak. « Tout propos portant sur les relations (de l’Irak) avec les États voisins, y compris l’Iran, et de nature à susciter des différends, ne saurait favoriser le rétablissement de la souveraineté, le retrait des troupes étrangères et le recouvrement de la sécurité, de l’unité et de la démocratie en Irak », a estimé M. Obeid dans une déclaration à la presse. Le ministre irakien de la Défense avait affirmé, dans des propos publiés lundi par le quotidien américain Washington Post, que l’Iran restait le « premier ennemi de l’Irak » et qu’il « s’ingère (dans les affaires irakiennes) afin de tuer la démocratie ». M. Chaalane avait accusé l’Iran, en guerre avec l’Irak de 1980 à 1988, de soutenir le « terrorisme » et d’avoir « pris le contrôle de postes-frontières irakiens, envoyé des espions et des saboteurs et infiltré le nouveau gouvernement ». « Les efforts déployés pour parvenir à la sécurité et à la souveraineté de l’Irak doivent être imprégnés de sagesse et profiter (...) du soutien de la Syrie, de l’Iran et de la Turquie, essentiellement », a ajouté M. Obeid. Le chef de la diplomatie a tenu à souligner que le Premier ministre irakien, Iyad Allaoui, n’avait exprimé, durant sa visite au Liban qui a pris fin mardi, « aucun signe inamical à l’égard de l’Iran et évidemment de la Turquie et de la Syrie ». Mardi, l’Iran avait rejeté les accusations de M. Chaalane, qui, selon le porte-parole du gouvernement de Téhéran, « sont en contradiction avec les messages officiels » que la République islamique reçoit de Bagdad. « Nous ne les considérons pas comme représentant la position officielle de l’Irak », avait ajouté à l’AFP le porte-parole, Abdollah Ramezanzadeh. La semaine dernière, le ministre iranien des Affaires étrangères, Kamal Kharazi, avait reconnu la possibilité d’infiltrations à travers la frontière iranienne, en niant toutefois la responsabilité des autorités de Téhéran dans de tels passages clandestins.
Le chef de la diplomatie libanaise Jean Obeid a critiqué hier les propos du ministre irakien de la Défense, Hazem Chaalane, qui avait accusé l’Iran d’encourager la violence et de « tuer la démocratie » en Irak. « Tout propos portant sur les relations (de l’Irak) avec les États voisins, y compris l’Iran, et de nature à susciter des différends, ne saurait favoriser le...