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Agapes politico-diplomatiques du vice-Premier ministre en l’honneur de Battle Farès : Nous croyons fermement aux idéaux qui ont fait la grandeur de l’Amérique(photo)

C’est sous le signe de la solide amitié libano-américaine (une amitié renforcée par la diaspora libanaise établie depuis des lustres aux États-Unis) que le vice-Premier ministre, Issam Farès, a donné hier à l’hôtel al-Bustan, à Beit Méry, un déjeuner en l’honneur de l’ambassadeur des États-Unis, Vincent Battle, à l’occasion de son départ définitif du Liban. M. Battle, en poste à Beyrouth depuis trois ans et dont le mandat est venu à expiration, doit regagner Washington vers la mi-août. Ces agapes ont eu lieu en présence de nombreux députés et personnalités politiques, diplomatiques et du monde universitaire, des affaires et de la presse. Après les deux hymnes nationaux libanais et américain, M. Farès a prononcé une allocution dans laquelle il a notamment évoqué l’attachement de M. Battle pour le Liban, soulignant que l’ambassadeur US reviendra à Beyrouth à titre privé pour s’y installer. « Vous êtes l’ambassadeur de la superpuissance mondiale et, à ce titre, vous avez transmis des messages reflétant les intérêts stratégiques de votre pays dans la région, a déclaré M. Farès. En ce qui nous concerne, nous percevons ces intérêts différemment. Pour une superpuissance, ces intérêts s’expriment en termes de politique étrangère. Pour nous, ils sont intimement liés à notre vie et à notre réalité. Les intérêts supérieurs aussi bien des États-Unis que de la région imposent de concilier et de rapprocher ces deux visions des choses. » Le vice-Premier ministre a invité dans ce cadre les États-Unis à « considérer et percevoir le Liban comme un modèle unique en son genre dans la région, un modèle de démocratie et de richesse culturelle, une entité dont la dimension dépasse largement sa taille géographique et le poids démographique de ses habitants ». M. Farès a également invité les USA à œuvrer en vue d’une « solution juste et globale au Proche-Orient ». « Plus cette solution tarde à se concrétiser, et plus les problèmes s’aggraveront pour vous et pour nous, a souligné le vice-Premier ministre. Nous vous invitons, en outre, à faire du Moyen-Orient une région débarrassée des armes de destruction massive, sans qu’une quelconque exception ne soit tolérée sur ce plan. Nous vous prions d’assurer aux dirigeants à Washington que nous croyons fermement, comme eux, aux idéaux qui ont fait la grandeur de l’Amérique. » M. Farès a, d’autre part, évoqué l’importance de la diaspora libanaise établie aux États-Unis. « Des centaines de milliers de Libanais de toutes les régions du pays sont devenus des ressortissants américains, a-t-il indiqué. Ils ont excellé dans tous les domaines, et le cas de Gebrane Khalil Gebrane (qui s’était établi aux États-Unis) en est l’exemple le plus probant. Dans la région que je représente, le Akkar, des milliers de Libanais ont émigré aux États-Unis et 52 familles de mon village d’origine, Beyno, ont émigré en Amérique », a souligné le vice-Premier ministre qui a relevé que cinq de ses petits-enfants sont des ressortissants américains. En conclusion, M. Farès a rendu hommage à l’action entreprise par M. Battle durant les trois années passées au Liban. Prenant à son tour la parole, l’ambassadeur US a commencé par relever que le hasard a voulu qu’il débarque à Beyrouth, pour prendre en charge ses fonctions, le 11 septembre 2001. « Mon avion s’est posé à Beyrouth presque au même moment que la première attaque à New York » (contre l’une des tours du World Trade Center), a déclaré M. Battle qui a souligné qu’il avait été particulièrement touché par les marques de sympathie manifestées alors par les Libanais. L’ambassadeur a affirmé, en outre, que son pays avait « beaucoup appris concernant cette région grâce à la présence des Libanais aux États-Unis, qui remonte au XVIIIe siècle ». « Mais les émigrés ne sont pas les seuls à avoir contribué au renforcement de ces relations, a déclaré M. Battle. Des personnalités telles que Issam Farès et sa famille ont également contribué au renforcement de nos relations dans tous les domaines, notamment culturel, économique et pédagogique. » Au cours du déjeuner, M. Battle a tenu à passer entre les tables pour saluer les convives de M. Farès.

C’est sous le signe de la solide amitié libano-américaine (une amitié renforcée par la diaspora libanaise établie depuis des lustres aux États-Unis) que le vice-Premier ministre, Issam Farès, a donné hier à l’hôtel al-Bustan, à Beit Méry, un déjeuner en l’honneur de l’ambassadeur des États-Unis, Vincent Battle, à l’occasion de son départ définitif du Liban....