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JUSTICE - Le député et le PDG se rejettent la responsabilité de l’incident de vendredi dernier Plaintes croisées de Khazen et Ghoraïeb dans l’affaire du Casino

L’incident qui a opposé le député Farid el-Khazen au PDG du Casino du Liban, Élie Ghoraïeb, vendredi dernier, ne sera pas clos de sitôt, d’autant plus que la guerre des communiqués et des déclarations se poursuit de part et d’autre. Les raisons derrière cette affaire, qui est maintenant entre les mains de la justice, ne sont pas encore tout à fait claires et chacun des deux camps continue de faire assumer la responsabilité à l’autre. Rappelons que M. Khazen, député du Kesrouan, dans une ultime tentative de rencontrer le PDG du Casino pour s’enquérir de la situation des employés, avait fait irruption dans le bureau de ce dernier sans y avoir été invité et « sans avoir pris rendez-vous » au préalable, aux dires de M. Ghoraïeb et de sa secrétaire, Jacqueline Sabbagh. Accompagné de ses gardes de corps, le député serait entré par la force dans le bureau du PDG et n’aurait pas tardé à s’en prendre physiquement à lui. Alors que le parquet s’est immédiatement saisi de l’affaire en ouvrant une enquête pour déterminer les responsabilités de chacune des parties, samedi, M. Khazen a présenté un recours en justice contre M. Ghoraïeb qui, à son tour, ainsi que sa secrétaire ont fait de même contre leur rival. Pour Nehmetallah Abi Nasr, le problème réside dans le fait que M. Ghoraïeb « refuse depuis plusieurs mois de rencontrer tous les députés de la région, y compris moi-même qui sollicite depuis plus de six mois une entrevue avec lui pour discuter de projets de développement dans le secteur du Casino ». « Cela ne justifie aucunement le recours aux mains », a encore ajouté M. Abi Nasr en reprochant à son allié politique, M. Khazen, sa méthode « musclée ». Dans un communiqué publié par la direction du Casino, celle-ci a réfuté les différentes versions déjà données, soulignant que « les détails qui ont été divulgués sur l’affaire sont erronés ». Le communiqué a en outre réaffirmé que le député ainsi que ses gardes de corps se sont rués sur M. Ghoraïeb qu’ils ont agressé « alors que ce dernier était sans protection aucune ». En allusion à la requête faite par le syndicat des employés du Casino auprès du député lui demandant d’intervenir en leur faveur auprès de la direction, le texte du communiqué a tenu a rappeler que « la loi des syndicats interdit aux employés toute activité politique », affirmant que « le niveau des salaires et des prestations sont uniques au Liban ». Évoquant le communiqué publié par le syndicat faisant état d’une médiation entreprise par le député, la direction du Casino affirme qu’il s’agit en réalité « d’un argument peu convaincant pour cacher les intentions réelles de certains responsables politiques visant à hypothéquer l’avenir du Casino ». Un avis que partage une source proche de la direction qui souligne que « le Casino est une des rares entreprises publiques qui est rentable pour l’État. Voilà pourquoi certains cherchent à saboter son succès ».
L’incident qui a opposé le député Farid el-Khazen au PDG du Casino du Liban, Élie Ghoraïeb, vendredi dernier, ne sera pas clos de sitôt, d’autant plus que la guerre des communiqués et des déclarations se poursuit de part et d’autre. Les raisons derrière cette affaire, qui est maintenant entre les mains de la justice, ne sont pas encore tout à fait claires et chacun des...