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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-Jordanie - L’émir, arrivé hier à Beyrouth, a rencontré Lahoud et Berry Hassan ben Talal prône l’essor de la société civile arabe

Le prince jordanien Hassan ben Talal a estimé hier qu’il était nécessaire pour les Arabes de cesser d’être influencés et de commencer à exercer leur influence, parce que la responsabilité qu’ils assument est grande et que la prochaine étape sera difficile pour la région. L’émir Hassan est arrivé hier à Beyrouth, en compagnie de son fils Rached, pour une visite de quelques jours durant laquelle il doit participer aujourd’hui à une remise de diplômes à l’Université du Saint-Esprit de Kaslik. Il prononcera une allocution axée sur la nécessité de construire un avenir pluraliste sur les plans religieux, mondial et humanitaire. Il doit en principe quitter Beyrouth dimanche. Le prince jordanien s’est entretenu hier avec le président de la République, le général Émile Lahoud, avec qui il a évoqué plusieurs questions d’ordre culturel. Les deux hommes ont notamment discuté du dialogue des cultures et des civilisations, du rôle des associations actives au niveau de la société civile, et des activités de l’émir ben Talal dans différents pays arabes. Le prince Hassan, qui est secrétaire général du Forum du congrès des religions pour la paix, a exprimé sa satisfaction à la suite de sa rencontre avec le président Lahoud. « J’appelle en toute franchise nos sociétés qui sont affectées par la guerre et le terrorisme à sortir de leur mutisme et à adopter la rationnalité et la maturité d’un courant centriste », a-t-il déclaré. « Je pense qu’à ce niveau, les conférences et les programmes éducatifs ont un rôle à jouer, comme en Europe », a-t-il indiqué, évoquant la nécessité de dynamiser les instances de la société civile. L’émir jordanien a ensuite été reçu par le président de la Chambre, Nabih Berry, à Aïn el-Tiné. Au cœur de l’entretien, la volonté de Hassan ben Talal de « réveiller la société civile arabe qui est ignorée et qui doit agir » et son souci constant d’un dialogue islamo-chrétien permanent, et d’un dialogue interislamique, sunnito-chiite, partout dans la région. « Le dialogue (...) est beaucoup plus important que de rester enfermé dans la peur permanente de ce qui risque de se produire », a-t-il souligné. Dès son arrivée à l’AIB, l’émir Hassan avait indiqué que le Liban était pour lui le synonyme de la culture arabe fondée sur le pluralisme, le respect de l’autre et le projet de civilisation. Il a notamment indiqué que son objectif était de rassembler les citoyens arabes, de prôner le respect des différences, de trouver des points de ressemblance par-delà ces différences et d’ouvrir des canaux pour le dialogue intercommunautaire et interethnique dans le monde arabe.
Le prince jordanien Hassan ben Talal a estimé hier qu’il était nécessaire pour les Arabes de cesser d’être influencés et de commencer à exercer leur influence, parce que la responsabilité qu’ils assument est grande et que la prochaine étape sera difficile pour la région.
L’émir Hassan est arrivé hier à Beyrouth, en compagnie de son fils Rached, pour une visite de...