Sur les Campus Les étudiants en droit de l’USJ lancent aujourd’hui le prix Rami Azzam

Le bureau des étudiants de la faculté de droit de l’Université Saint-Joseph (USJ - campus des sciences sociales, rue Huvelin) lance aujourd’hui le prix Rami Azzam du jeune écrivain francophone, en collaboration avec un comité regroupant les amis de notre collaborateur Rami Azzam, diplômé en droit de l’USJ l’an dernier et décédé d’une crise cardiaque à l’âge de 24 ans, le 27 octobre dernier. Azzam, dont l’un des nombreux rêves était de devenir un jour écrivain, et qui était poète à ses heures perdues, s’est dédié aux causes nobles dans le cadre de son action sur les campus de l’USJ. L’une de ses préoccupations était d’enrayer l’émigration, d’inciter les jeunes à rester au Liban, de les pousser à produire, à créer, à être des pôles de rayonnement culturel. Dans ce sens, il a largement agi en fonction des principes de la résistance culturelle, conformément aux grandes lignes élaborées par le père Sélim Abou. Pour rendre hommage à ses idées et à ses idéaux, le bureau des étudiants de la faculté a décidé de créer ce prix annuel du meilleur écrivain francophone, qui récompensera par une somme d’argent et une publication un étudiant ayant produit une œuvre en langue française – dans n’importe quel style littéraire – d’un minimum de 15 à 20 pages autour d’un thème général. Le Liban, un thème très cher à Rami Azzam, auquel il a accordé toute sa vie, a été retenu pour les compositions de cette année. Les œuvres qui seront déposées au bureau des étudiants de la faculté de droit seront ensuite soumises à l’appréciation d’un jury formé de six professeurs prestigieux, choisis pour leur polyvalence et leur sens de la pluridisciplinarité. Les six ont également en commun d’avoir été très appréciés par Rami Azzam de son vivant, ainsi qu’un amour immodéré de la langue française. Il s’agit du père Sélim Abou (ancien recteur de l’USJ et anthropologue), du professeur Jean Salem (constitutionnaliste, professeur de littérature, écrivain et poète), du sociologue Joseph Maïla (doyen de la faculté des sciences humaines à l’Institut d’études catholiques de Paris), du journaliste Samir Kassir (professeur d’histoire du Proche-Orient à l’USJ), du professeur Nasri Diab (juriste et historien, professeur à l’USJ) et du professeur Gérard Bejjani (professeur de littérature dans plusieurs universités). Le prix est ouvert aux étudiants de toutes les universités. M.H.G.