Rechercher
Rechercher

Actualités

Le Conseil de sécurité doit décider le 30 juillet de la prorogation du mandat de la Finul Annan souligne les risques liés au non-respect de la ligne bleue

Le ministère des Affaires étrangères n’a toujours pas reçu le rapport du représentant permanent du Liban à l’Onu, Sami Kronfol, au sujet du résultat des concertations qu’il a engagées avec les délégués des pays membres permanents du Conseil de sécurité afin de sonder leur disposition à répondre favorablement à la demande du Liban qui souhaite une réunion de cet organisme consacrée à la situation au Liban-Sud, souligne notre correspondant au palais Bustros, Khalil Fleyhane. Le Conseil de sécurité doit cependant se réunir le 30 juillet afin de proroger le mandat de la Finul pour six nouveaux mois, jusqu’à la fin du mois de janvier 2005. Il pourrait, selon des sources diplomatiques à Beyrouth, publier un communiqué dans lequel il appelle à la retenue toutes les parties au conflit. Au cours de cette réunion, le Conseil de sécurité doit notamment examiner un rapport du secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, qui recommande une prorogation du mandat de la Finul et qui énumère toutes les violations de la ligne bleue du 30 janvier au 31 juillet 2004. « Au cours de la période examinée, la situation dans la zone d’opérations de la Finul a été marquée par de nombreux affrontements armés de part et d’autre de la ligne bleue, dont la majorité a eu lieu entre le Hezbollah et les forces israéliennes, tandis que certains autres étaient le fait d’éléments inconnus ou palestiniens », souligne d’emblée le texte, qui énumère dans le détail la liste de tous les incidents survenus à la frontière et des violations israéliennes de l’espace aérien libanais. « La situation au sud du Liban au cours des six derniers mois a abondé en contradictions. Israël et le Liban ont tous deux proclamé leur désir d’éviter la déstabilisation de la région, mais seul un mois s’est écoulé sans affrontement. En outre, des incidents isolés ont souvent déclenché une spirale de violence, à laquelle les deux parties ont contribué. Les parties ont affirmé à plusieurs occasions qu’elles ne souhaitaient pas que la situation se détériore autour de la ligne bleue, mais le nombre des incidents constatés compromet de toute évidence la mise en œuvre de leurs déclarations d’intention. On notera toutefois qu’aucun de ces incidents n’est devenu incontrôlable et l’on en saura gré aux parties et à la Finul. Il n’en reste pas moins qu’un risque considérable subsiste que des actes d’hostilité dégénèrent et entraînent les parties dans un conflit. Je ne soulignerai jamais assez la nécessité pour les parties d’honorer l’obligation que leur imposent les résolutions du Conseil de sécurité de respecter la ligne de retrait dans son intégralité et de faire preuve de la plus grande retenue. Aucune partie ne peut se permettre d’ignorer les risques liés au non-respect de ses obligations. »

Le ministère des Affaires étrangères n’a toujours pas reçu le rapport du représentant permanent du Liban à l’Onu, Sami Kronfol, au sujet du résultat des concertations qu’il a engagées avec les délégués des pays membres permanents du Conseil de sécurité afin de sonder leur disposition à répondre favorablement à la demande du Liban qui souhaite une réunion de cet...