Congrès - Prévention du crime et justice internationale Le Liban requiert une conférence internationale pour définir le terrorisme

Le président de la délégation libanaise et représentant permanent auprès des Nations unies à Vienne, l’ambassadeur Samir Chamma, a affirmé hier que le Liban demande incessamment la tenue d’une conférence internationale parrainée par les Nations unies « pour définir le terrorisme et la résistance, et poser les critères nécessaires pour distinguer le terroriste du résistant ». L’ambassadeur, qui intervenait hier dans le cadre du onzième congrès sur la « Prévention du crime et la justice pénale », a en outre estimé que « le fait de prendre en considération les portées politique, économique, culturelle et sociale du problème du terrorisme est déjà un moyen pour y mettre fin ». Organisé par le ministère de la Justice sur base d’une décision prise en Conseil des ministres, en collaboration avec l’Escwa, le congrès a démarré hier avec la participation de plusieurs représentants de l’Onu et des délégations en provenance de plusieurs pays arabes ainsi que de la Thaïlande, pays qui accueillera le prochain congrès en 2005. Cette rencontre régionale a pour objectif de définir une vision commune portant sur le problème de la lutte contre le crime organisé et sur la coopération internationale pour combattre le terrorisme. Les discussions visent en outre à faire la lumière sur les relations qui existent entre le terrorisme et les autres activités criminelles, autant de thèmes qui serviront de document de travail pour le prochain congrès. Pour le représentant du bureau des Nations unies pour la drogue et le crime, Mahmoud Abdel Aziz, « la consolidation des régimes démocratiques dans notre région ne peut que contribuer à mettre en place un système judiciaire efficace, capable de faire face aux défis que représentent le crime et les autres formes de corruption». « Cela requiert une volonté politique notamment pour adapter les lois et les rendre conformes aux conventions internationales », a-t-il souligné.