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Actualités - CHRONOLOGIE

Municipales - Ralliement sans réserve de Tammam Salam à l’initiative des six partis Les obstacles à une liste consensuelle à Beyrouth sur le point d’être levés

Avec le ralliement de cœur et d’esprit de Tammam Salam à l’initiative des six partis (Kataëb, Amal, PSNS, Hezbollah, Baas et Tachnag), qu’il avait accueillie d’abord avec réserve, l’un des deux grands obstacles à la formation d’une liste consensuelle à Beyrouth est levé. Le second obstacle, lui, sans être totalement levé, semble sur le point d’être aplani. Prenant la parole au cours d’un meeting, hier soir, organisé à l’hôtel Le Gabriel, à Achrafieh, le Premier ministre, Rafic Hariri, tout en apportant son adhésion à une liste consensuelle à Beyrouth, n’a pas évoqué de veto à la participation du parti Kataëb au conseil municipal de 24 membres de la capitale. M. Hariri s’est dit ouvert au dialogue avec tout le monde. On en saura plus ce matin, avec la réunion décisive que tiennent les partis à Koraytem, au domicile du Premier ministre. Ce dernier y viendra fort de la reconnaissance par Tammam Salam de son importance dans la désignation des membres de la liste consensuelle. Selon les accords conclus, M. Hariri nommera cinq des huit sunnites qui feront partie de cette liste. M. Tammam Salam en nommera probablement deux et la Jamaa islamiya un. « L’effort en vue d’un consensus correspond à mes convictions personnelles et à celles des habitants de Beyrouth. Je le dis clairement, je suis favorable à tout ce qui aide à réaliser un consensus qui préserve l’identité de Beyrouth et sa position comme modèle de convivialité, de changement, de croissance et d’évolution dans le cadre municipal civil », a dit M. Salam. Et d’ajouter : « Le président Hariri a un rôle important et une grande responsabilité dans ce domaine. Nous avons tous notre position et nos possibilités, mais le rôle principal dans cette échéance lui échoit. » En ce qui concerne la composition de la liste consensuelle, M. Salam a affirmé qu’elle ne sera pas facile à former, mais que l’effort dans cette direction en vaut la peine. Le principe de la liste consensuelle veut que les communautés chrétiennes nomment elles-mêmes leurs représentants. C’est l’une des raisons pour lesquelles le chef des Kataëb, Karim Pakradouni, estime qu’en fin de compte le veto sur sa personne que l’on prête à M. Hariri sera levé. Le ministre de la Réforme administrative voit d’ailleurs dans la baisse sensible de ton des médias relevant du Premier ministre à son égard le signe avant-coureur d’un changement de sentiment. Le président du PSNS, Gébrane Araïji, y était également allé, hier, de son couplet élogieux à l’intention du Premier ministre, en affirmant à l’issue de sa rencontre avec M. Tammam Salam : « De par sa position d’homme d’État, nous sommes certains que le président Hariri parrainera cet accord. » « Je le dis franchement, la Syrie appuie cette entente, parce qu’elle permet à toutes les communautés chrétiennes d’être représentées au sein du conseil municipal », a tenu à relever M. Araïji. Diatribe de Najah Wakim La plus violente attaque contre l’accord en faveur d’une liste consensuelle est venue de l’ancien député Najah Wakim. Le chef du Mouvement du peuple a vu dans la liste consensuelle « le rouleau compresseur » du pouvoir et s’en est pris à l’ancien chef de gouvernement Sélim Hoss , à Kornet Chehwane et à tous ceux qui ont provoqué l’échec de la liste d’opposition que Assem Salam tentait de former à Beyrouth. M. Wakim a affirmé qu’il rendra publique la composition de sa propre liste, à Beyrouth, au moment qu’il jugera opportun.

Avec le ralliement de cœur et d’esprit de Tammam Salam à l’initiative des six partis (Kataëb, Amal, PSNS, Hezbollah, Baas et Tachnag), qu’il avait accueillie d’abord avec réserve, l’un des deux grands obstacles à la formation d’une liste consensuelle à Beyrouth est levé.
Le second obstacle, lui, sans être totalement levé, semble sur le point d’être aplani....