Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

CONFÉRENCE DE PRESSE Les 13, 14 et 15 août au temple de Jupiter « Le voyage des quatre chansons », un spectacle musical surréaliste (photo)

Grand admirateur de Dali, «l’artiste qui plaidait pour consacrer le droit de l’homme à la folie», Michel Eleftériadès, connu lui aussi pour la fantaisie de son univers, a concocté pour le Festival de Baalbeck un spectacle musical inspiré aussi bien de la personnalité du peintre espagnol (dont on célèbre cette année le centenaire) que du folklore libanais. Un mélange détonnant de «folk, fusion et surréalisme», intitulé Le voyage des quatre chansons. Pour présenter cette œuvre plutôt inhabituelle, le comité du Festival de Baalbeck a donné une conférence de presse dans l’antre du producteur, au Music Hall. En présence, notamment, d’une grande partie des artistes qui y participent (voir encadré). May Arida, la présidente du Festival de Baalbeck, a tout d’abord tenu à remercier la presse «qui nous a toujours accompagnés et soutenus», avant de laisser la parole à Bassam Mortada, responsable des Nuits libanaises au sein du comité. M Mortada a rappelé que le Festival de Baalbeck encourage depuis toujours l’émergence des talents libanais, et cela dans différents domaines. «Nombre d’artistes lancés à partir des marches du temple de Jupiter se sont par la suite produits avec succès à travers le monde, a-t-il déclaré. Nous espérons qu’il en sera de même cette année aussi. D’autant que ce spectacle, qui réunit des artistes connus depuis des décennies et d’autres encore au tout début de leur carrière, a été conçu afin de s’accorder au goût d’un public de tout âg. » Signalant qu’il ne s’agit pas « d’un concert collectif mais d’un vrai spectacle musical», avec des textes et musiques composés spécialement pour l’occasion ainsi qu’une scénographie pour le moins originale, incluant l’utilisation des multimédias, Michel Eleftériadès en a exposé la trame. «Quatre chansons libanaises du terroir originaires de Baalbeck (al Houwara, al Dalouna, al Rosana et Ya Ghzeyel ) partent, en 2004, en tournée à travers le monde. Leur producteur n’est autre que Salvador Dali. Dans chaque pays où elles se produisent, elles s’adaptent aux sonorités et aux rythmes locaux. Au départ interprétées dans leurs versions originales par Melhem Zein, elles se métisseront ensuite d’inflexions gypsies avec Tony Hana en Yougoslavie, puis grecques avec les frères Chéhadé, espagnoles avec Nahawand, cubaines avec Hanine et Son Cubano... Le texte des chansons raconte également ce qui se passe dans chaque pays. Le voyage se fera aussi en danses et s’achèvera dans un tableau final regroupant quarante-cinq musiciens et huit chanteurs de différentes nationalité. » Il s’agit d’un conte surréaliste, tissé à partir d’une idée folle: «Et si Dali, lassé par son personnage construit de toutes pièces, avait tout simplement mis en scène sa mort en 1989 et s’était réfugié à Baalbeck, le noyau du monde? En 2004, alors que l’on célèbre son centenaire partout dans le monde, il décide de réapparaître. Mais son come-back se fera en tant que producteur, car l’univers du show-biz supplante de nos jours celui de l’art pur», affirme Eleftériadès. Ce spectacle, programmé pour les 13, 14 et 15 août 2004, promet donc d’être – il n’a y a pas d’autre terme, même s’il est éculé – haut en couleur! Les artistes participants Les artistes sont, par ordre de leur apparition sur scène, Melhem Zein, Tony Hanna, Nahawand, les frères Chéhadé, Hanine, Imad el-Rifaï, Aleph, José Galvez, Son Cubano, le Yougoslavian Gipsy Brass Band, les solistes de la Troupe nationale géorgienne, la Troupe folklorique des temples de Baalbeck. Sans oublier Hassan Lavassamy, comédien de théâtre, qui interprétera, à la manière d’un mime, plusieurs personnages, dont celui de Salvador Dali.

Grand admirateur de Dali, «l’artiste qui plaidait pour consacrer le droit de l’homme à la folie», Michel Eleftériadès, connu lui aussi pour la fantaisie de son univers, a concocté pour le Festival de Baalbeck un spectacle musical inspiré aussi bien de la personnalité du peintre espagnol (dont on célèbre cette année le centenaire) que du folklore libanais. Un mélange...