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Justice - Réhabilitation de l’État de droit Atelier de coordination entre les instituts de magistrature libanais et français (photo)

Un atelier de coordination a réuni hier l’institut des études judiciaires libanais et l’institut national de la magistrature français. Qui, au bout d’une étude prolongée, avait établi un rapport d’estimation sur l’établissement local. Proposant en conclusion des recettes d’évolution et d’amélioration. Le chantier de travail consacré à ce rapport a été lancé par le ministre de la Justice, Bahige Tabbarah, en présence de l’ambassadeur français, Philippe Lecourtier. Ainsi que du président du CSM, Tanios Khoury, et de l’un de ses prédécesseurs, Philippe Khaïrallah, du président du Conseil d’État, Ghaleb Ghanem, du directeur de la Justice, Omar Natour, du directeur de l’institut, Béchara Matta, du doyen de la faculté de droit de l’USJ, Fayez Hajj Chahine, et du juriste Walid Nakib. Du côté français, une délégation conduite par le président de l’institut de la magistrature Gilbert Azibert et par son bras droit, Michel Allaix. Dans un speech de circonstance, le ministre Tabbarah a soutenu que la mission de l’institut d’études judiciaires est essentielle. Car, bien évidemment, un État de droit se fonde sur une justice efficace et rapide. Sans des magistrats à la hauteur, bien formés, il ne peut y avoir de réhabilitation de l’État de droit. Il a rappelé que l’institut prépare également les auxiliaires de justice, greffiers, huissiers et autres fonctionnaires de tribunaux. Pour le ministre, les juges doivent régulièrement pouvoir se recycler dans le cadre de l’institut. Afin de répondre à l’évolution de la loi comme aux impératifs des conventions internationales que signe le Liban. Il a conclu en remerciant l’institut français de faire profiter son équivalent libanais de sa plus longue expérience. De son côté, l’ambassadeur français a déclaré que la dernière phase du programme de coopération libano-française au niveau de la formation judiciaire a été débattue. L’objectif étant de promouvoir les prestations de l’institut libanais. Afin que les magistrats aient accès aux spécialisations requises. Il a indiqué que le ministre Tabbarah avait déployé de constants efforts pour organiser cette coopération. Avant de souligner que tout État démocratique doit disposer d’une justice équitable. La confiance des citoyens dans leur État étant à la mesure de leur confiance dans son appareil judiciaire.

Un atelier de coordination a réuni hier l’institut des études judiciaires libanais et l’institut national de la magistrature français. Qui, au bout d’une étude prolongée, avait établi un rapport d’estimation sur l’établissement local. Proposant en conclusion des recettes d’évolution et d’amélioration. Le chantier de travail consacré à ce rapport a été...